• Les vrilles de la vigne (Colette)






    "Cassantes, tenaces, les vrilles d'une vigne amère m'avaient liée, tandis que dans mon printemps je dormais d'un somme heureux et sans défiance. Mais j'ai rompu, d'un sursaut effrayé, tous ces fils tors qui déjà tenaient à ma chair, et j'ai fui... Quand la torpeur d'une nouvelle nuit de miel a pesé sur mes paupières, j'ai craint les vrilles de la vigne et j'ai jeté tout haut une plainte qui m'a révélé ma voix..."

                                                                                        Colette (Les Vrilles de la Vigne) extrait
    photo eva © octobre 2009

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  • Commentaires

    20
    Mardi 10 Novembre 2009 à 22:07

    "le petit presbytère", oui, maintenant que tu le dis, je crois que c'est cela !
    Bonne soirée Martine.

    19
    Mardi 10 Novembre 2009 à 14:46
    C'est dans "Sido" !
    18
    Mardi 10 Novembre 2009 à 00:19

    J'ai un voisin, en plein Pays de Bray, qui a fait pousser une vigne en tonnelle dans son jardin ! je ne sais pas s'il a réussi à la sauver des rigueur de l'hiver, ni s'il mange beaucoup de raisin !!!

    17
    Mardi 10 Novembre 2009 à 00:18

    J'aime beaucoup ses nouvelles, ses recueils de souvenirs, ses petits textes qui se lisent et relisent avec bonheur... Tout d'un coup il me revient cette fantaisie sur le mot "presbytère" (j'ai oublié dans quel recueil) elle disait qu'elle aimait, quand elle était enfant, ce mot-là : "presbytère" et qu'elle n'en connaissait pas la signification, mais qu'il la faisait rêver !

    16
    Mardi 10 Novembre 2009 à 00:14

    Colette était débordante d'amour : la nature, le jardinage, les bêtes, les hommes, les femmes... le théâtre, l'écriture... c'était une passionnée !

    15
    Mardi 10 Novembre 2009 à 00:13

    Un texte de Colette se lit toujours avec grand plaisir, rien que pour la poésie...

    14
    Mardi 10 Novembre 2009 à 00:11

    Alain nous gâte toujours, et si ses articles ne sont pas rapprochés, ils sont toujours d'une grande qualité et il a un sens extraordinaire du partage...
    Alors, il faut patienter, et l'on n'est jamais déçu...

    13
    Mardi 10 Novembre 2009 à 00:01

    Merci Jeanine, pour toutes ces précisions... effectivement ce sont des photos d'octobre, et les grappilles semblaient abandonnées aux oiseaux... Mais je n'ai pas pu résister au plaisir de les faire entrer dans ma boîte à images... Comme je n'ai pas pu résister au plaisir d'accompagner cette image d'un texte de Colette...

    12
    Lundi 9 Novembre 2009 à 23:57

    Merci pour Colette, Monsieur le Magicien des couleurs lumineuses...

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    11
    Lundi 9 Novembre 2009 à 23:12
    J'adore Colette, celle de "la Maison de Claudine" ou de "la Retraite sentimentale".
    10
    Lundi 9 Novembre 2009 à 20:48
    Ces belles lignes me donnent envie d'ouvrir à nouveau un livre de Colette. Merci pour cet extrait qui me donne l'eau (le vin?) à la bouche.
    9
    Lundi 9 Novembre 2009 à 20:47
    Une petite visite pour laisser mon empreinte sur cette belle page et te remercier pour ton com. Les plus belles pages sont encore à venir avec quelques témoignages aquarellés ou autres d'Alain et toute sa maestria.
    Au plaisir
    8
    Lundi 9 Novembre 2009 à 20:43
    Elle parle de ses amours !
    Je fais le montage.. surprenant.
    bisous
    clem
    7
    Lundi 9 Novembre 2009 à 20:32
    Les vrilles de la vigne... Cela me rappelle la maison de vacances de mes grands-parents sur le Bassin d'Arcachon. Il y avait une treille de vigne juste devant... Bonne soirée !
    6
    Lundi 9 Novembre 2009 à 20:10
    Ah ça ce ne sont pas les vrilles mais les grappilles! Foi de vendangeuse séculaire!
    Les grappilles sont les petits raisins que les vendangeurs laissent sur le cep de vigne parce qu'ils sont verts au moment de la vendange. Ils arrivent à maturité en octobre. Les gens se faisaient un plaisir d'aller les cueillir avec un panier en osier. Ils allaient grappiller. Ces grappilles doivent faire le bonheur des oiseaux à présent...
    Bon je retourne écouter cette chanson de ton bien aimé que je ne connais pas. elle est fort mélancolique...J.
    5
    Lundi 9 Novembre 2009 à 19:48
    J'aime beaucoup ce texte !
    Grosses bises pressées, mais grosses bises qd même,
    A. MARC
    4
    Lundi 9 Novembre 2009 à 18:25

    Colette avait du talent, tous les talents et toutes les audaces... c'était une femme libre avant l'heure, elle a tout osé, mais surtout, elle nous a laissé la musique des mots, sa musique des mots... quel enchantement ! Je l'ai admirée longtemps... et je l'aime toujours.
    A bientôt Michel. eva. 

    3
    Lundi 9 Novembre 2009 à 18:01
    Colette a illuminé mon adolescence. Quel génial auteur ! si moderne, si vif, si psychologue. J’ai dû presque tout lire de Colette, du « Blé en herbe » jusqu'à « La fin de chéri » en passant par « Les vrilles de la Vigne » bien sûr... Quel bonheur, quelle femme !( quelle belle photo !)
    Je suis ravi de parler d'elle, et c'est grâce à vous, Eva, à bientôt.

    Michel
    2
    Lundi 9 Novembre 2009 à 12:48
    Belle image, bonne journée.
    1
    Lundi 9 Novembre 2009 à 08:28
    une jolie photo qui sied à merveille à ce texte de Colette
    bonne journée , Eva
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