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Leurre d'amour...
Leurre d’amour, appât nacré, doux mirage…
Fasciné par sa coiffe d’oiseau, son bustier de nuage et son jupon d’écume,
Tu la suivis si volontiers qu’aucune autre n’aurait su te retenir…
A faire l’oiseleur et le pêcheur, tu t’es perdu à jamais.
Désir abyssal engloutit l’imprudent !
eva ©
huile sur toile "Lunàtica y señuelo"
Ricardo Fernandez Ortega link
Tags : peintres
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Commentaires
Tu verras, sur son blog, il y a une présentation en espagnol, et une petite video d'interview. Quand on clique sur ses toiles, elles apparaissent en grand format.
19El duendeMardi 12 Mai 2015 à 23:48Je ne connais pas ce peintre... Je vais d'ailleurs aller faire un tour sur sa page... C'est pour cela que j'avais rajouté " ou amer "... :-) bonne soirée Eva...
@ El Duende : "misogyne" selon le Larousse : "qui éprouve du mépris voire de la haine pour les femmes, qui témoigne de ce mépris". Je n'ai pas eu l'impression qu'Ortega soit misogyne selon cette définition. Ortega aime la Femme, et si, comme tout homme, il ne la comprend pas toujours, s'il la trouve changeante (comme la lune) peut-on lui en faire reproche ? Chaque tableau d'Ortega magnifie la femme, et la montre sans doute un peu inaccessible, comme la lune-lune, argentée et changeante... Comme la lune, elle séduit et s'en va... mais... le soleil (inverse et masculin) ne fait-il pas de même... et en plus, il brûle... il brûle les yeux, la peau, le coeur... il brûle les pas, l'herbe, l'espoir...
@Nikole : chez Gustave Moreau, il y a beaucoup d'or... beaucoup plus...
@ Rony : merci cher Rony de ta visite et de ton appréciation si généreuse
@ Ymi : je suis venue chez toi via Myrto, et j'ai eu grand plaisir à découvrir ton univers... je reviendrai !
17El duendeMardi 12 Mai 2015 à 12:35Le señuelo, c'est l'appeau qui sert à attirer la victime. Quand à Lunatica : lunatique, fait allusion à la teinte argentée de la lune qui est évoquée largement dans le tableau mais aussi au caractère changeant. On sait tous que les femmes le sont n'est-ce pas ?
Ainsi donc, voici réincarné le mythe de la lune maléfique, qui séduit et s'en va, en semant la mort. Rappelons-nous du romance de la luna luna (la luna se vino a la fragua, el niño la mira mira,). Ton peintre ne serait-il pas misogyne ou amer quelque part ? Ceci dit son tableau est superbe et il est vrai que tes vers sont somptueux comme la robe de la demoiselle... qui me fait penser aux plumes des cygnes ( la mort du cygne ?) Finalement une peinture très riche d'interprétation et d'influences...
Peut-être, mais pas que. Non, une certaine somptuosité lyrique, je ne sais pas. Une correspondance que j'ai moins ressentie en regardant l'ensemble de ce que j'ai pu voir sur Internet.
Avec beaucoup de plaisir, je me suis laissée flotter sur ton océan de mots ciselés et éclaboussée par ce superbe jupon d'écume, je te remercie d'être venue me rendre visite, m'apportant sourire et fraîcheur.
@ Francesco, ton indulgence à mon égard me fera bien enfler la tête ! mais ma foi, c'est bien agréable !... Baci :-)
@ El Duende : ce que tu nous donnes de précision, je l'ignorais, et je te remercie, je savais que l'artiste s'inspirait souvent de la mythologie, mais dans le cas présent, j'ignorais tout de ce serpent emplumé, du coup j'ai laissé faire librement mon imagination... Je t'embrasse et te souhaite une douce nuit...
12El duendeLundi 11 Mai 2015 à 23:26Il a puisé dans la mythologie pré-hispanique. Il évoque par la coiffure le dieu Quetzacoalt, l' un des plus importants à Technottillan l'actuelle Mexico. Il s'agit pourtant d'un dieu de la sagesse, un des plus importants. C'est un serpent emplumé ( les forces de l'air et de la terre en équilibre). Le thème de la tentation est dès lors évident. Bonsoir Eva.
Evanescent comme un nuage, voluptueux comme un désir secret, sensuel comme un rêve concret, mystérieux comme un plaisir interdit, beau comme l'amour…
Tes mots, visionnaires, légers, intenses, profonds comme un ciel…
Merci Eva.
@ Henri-Pierre : comme tu as raison !... se perdre, se perdre... jusqu'au prochain ! Bises mon H.P.
@ Christian : j'aime beaucoup Ortega, il me fait rêver...
@ Thami : la chair est faible !...
@ Nikole : probablement en raison de l'inspiration puisée dans la mythologie :-)
@ Malaura : que serait la vie sans désir ? une vaste étendue désertique...
@ Alain : tu progresses dans le dédale d'eklablog !
@ Noëlle : le rêve, c'est le frère jumeau du désir...
Merci à tous et toutes ! Bises !
A quoi sert un amour si l'on ne s'y fourvoie pas, pour s'y perdre définitivement ? Enfin, jusqu'au prochain.
Toujours des mots si beaux mon Eva...Fort, émouvant et magnifique. M'évoque la somptuosité des tableaux de Gustave Moreau.
MERCI pour la découverte.
(Je vais regarder de ce pas, ou plutôt de cet oeil !)Quel tableau magnifique ! Le désir, la tentation, la volupté nous transportent sur les ailes d'un rêve brodé de la musicalité de tes mots. Amitiés
C'est superbe Eva ! (Et au moins cette fois j'ai réussi à te laisser ce commentaire sans soucis d'écriture !)...
Et l'imaginaire tu en as ! beaucoup !
On rêve avec toi !
Superbe peinture ! merci Eva , je t'embrasse
Merci Grandmistral pour la video que je ne connaissais pas. Oui j'aime Ricardo parce qu'il peint des jeunes filles et parce que son inspiration est essentiellement mythologique (y compris la mythologie amérindienne). En raison de cette inspiration basée sur les mythologies, sa peinture laisse une part immense à l'imaginaire, c'est ce qui me séduit. Mais tu as dû le remarquer, j'aime tous les peintres, ceux que je connais, et ceux que je découvre... Ils sont mon oxygène, ma raison d'espérer, non pas à un avenir meilleur, mais à la pérennité de la rêverie... Quand il n'y a plus rien, il y a le rêve... C'est mon kif à moi ! Amitiés Georges, et merci pour ton com
Tu sembles apprécier ce peintre. Je te joins un lien le concernant. J'apprends beaucoup en lisant tes billets et je t'en remercie . Je ne le connaissais pas.
Oui le leurre pour séduire et détourner (ce qui est un pléonasme)................MAIS combien d'humains ne demandent que "ça"..............sourire.
Ainsi va le monde
Amitiés Eva et merci
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tes mots, délicats comme cette toile
bonne sooirée Eva