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Light House (Ricardo Fernàndez Ortega)
La maison de la lumière est une barque ensablée, gardée par une vestale radieuse et solitaire portant haut la petite flamme de l'espérance...
Inlassablement, elle continue d'allumer les lampions flottant dans les marécages les plus obscurs...
eva, ce 12 juillet 2015
"Light House" Huile sur toile de Ricardo Fernàndez Ortega
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Commentaires
belle allégorie aussi bien illustrée que dessinée, il faut savoir rallumer en nos esprits les lumières qui nous ont parfois été données pour traverser l'obscurité des chemins de nos itinéraires. Car il y aura toujours un autre petit fanal pour nous dire la beauté immanquable de la vie.
Une très belle page où l'ombre et la lumière se partagent la place...qui de l'un ou de l'autre prendra le pas sur l'autre...Souvent, la flamme d'espérance vacille et sa lueur est bien prêt de s'éteindre...Amitiés
Je ne sais parler de ce tableau. Surréaliste, peut-être, alors pourquoi sa lumière, sa présence et sa pregnance me troublent-elles, m'émeuvent-elles comme celles de Caillebotte ou Emile Friant, comme si j'étais tout près, tout près, au point de sentir les êtres, et leur irradiante épaisseur.
Merci pour la découverte !Une jolie sirène que beaucoup aimeraient rencontrer au clair de lune !!! Bises chère Eva la romantique
7jibieMardi 14 Juillet 2015 à 17:20@ Francesco : toujours une atmosphère mystérieuse et surréaliste chez Ricardo Fernandez Ortega ! et... je ne résiste jamais longtemps à ça !... comme lui ne résiste jamais longtemps aux portraits de jeunes femmes idéales... mes petits mots ordinaires sont un hommage à l'imaginaire comme ses toiles sont souvent un hommage à la beauté féminine... Baci Francesco :-)
@ Danae : merci Danae, bisous et bonne semaine de fête nationale !
@ Jean-François : finalement, tu as beaucoup plus d'imagination que moi !... tu comprends bien, que moi, si je ne vois pas le phare, je ne sais pas l'inventer ! Hhhhh ! bonne journée Jean-François et merci !
@ Gérard : oui, la photo... c'est un genre de l'art pictural un peu démodé, mais je l'aime encore beaucoup dans la mesure où l'artiste y inclut la dimension de mystère (la quatrième dimension ?)... la fenêtre ouverte sur l'irrationnel et l'imaginaire, le symbolique aussi... C'est un genre un peu "snobé" de nos jours, mais... j'aime tant, j'aime tant... A vrai dire, je les aime tous...Tous les artistes... Pour toutes les raisons que tous les autres ne les aiment pas, quel que soit les styles, les époques...
J'aurais penché pour une belle photographie, impressionnant de réalité ...tes mots la sublime.
Chère Eva, tu nous fais toujours rêver ! Pour ma part, je vois dans ce tableau toute la symbolique du phare (light house). La barque improbable a surgi de la nuit et s'est échouée sur le gravier du rivage constellé de pépites (ou de pièces d'or). La barque n'a pas de rames, elle ne pourra donc pas repartir d'où elle vient. On est dans une situation sans retour, mais la jolie vestale a pris la précaution de déposer un chenal lumineux à la surface des flots qui guidera de futurs naufragés. Elle s'apprête d'ailleurs à déposer sur l'onde un dernier lumignon en prenant soin d'entourer la hampe d'un pan de son vêtement (chaud !). Elle regarde sur sa droite la lumière du phare. Dans 3 secondes, tout sera noir à nouveau. Temps suspendu. Silence.
Très joli tableau bien présenté par tes mots toujours bien choisis, chère Eva,. Ici est le temple de l'art ! Bises et bonne soirée de dimanche.
Tes mots, émouvants, forts, aux milles facettes sombres et lumineuses, sont un cadre précieux de beauté et de sensibilité à cette image magique, surréaliste et mystérieuse de Ricardo Fernandez Ortega. Merci Eva cette page touchante!
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@ Henri-Pierre : En photo comme en art pictural, c'est la Lumière qui est importante... Même chez Soulages qui aime tant le Noir... surtout chez Soulages...