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Loin de moi...
Loin de moi et semblable aux étoiles et à tous les accessoires de la mythologie poétique,
Loin de moi et cependant présente à ton insu,
Loin de moi et plus silencieuse encore parce que je t'imagine sans cesse,
Loin de moi, mon joli mirage et mon rêve éternel, tu ne peux pas savoir.
Si tu savais...
(Robert Desnos)
photo eva
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Commentaires
Je ne sais pas s'il en existe des bleus (il faudrait demander à Michel qui adore ces plantes et qui en a dans son jardin) mais je sais que "l'hellébore noir" appelé aussi "rose de Noël" produit des fleurs blanches ! Bises Laura, et bonne fin d'après midi.
Ah, Desnos chez toi aussi...Séparation, absence, expérience douloureuse, pourquoi tous ces déchirements suscitent-ils de si belles phrases?On dit "loin des yeux, loin du coeur"... Rien n'est plus faux. La preuve en est des pensées dans les étoiles.Allez ! pas de fausse modestie avec moi ! (le seul sport que je pratique c'est "sieste du lézard au soleil" ! - mais là je suis imbattable !) Bon j'attends, j'adore l'Espagne !
J'ai un autre article en vue avant, mais je te promets je vais le préparer, c'était en Sierra de Guara en Espagne ! mais je n'y ai pas fait de grands exploits car je suis une très mauvaise nageuse !Danae, je suis vite allée voir sur Google ce qu'est le "canyonning"... hé bien, je n'ai pas été déçue ! Moi qui ne suis pas sportive pour deux sous, je suis très-très impressionnée... J'attends donc tes billets de canyonning avec impatience... Bisous Danae.
L'absence est cruelle entre deux êtres qui s'aiment et ta photo réchauffe l'atmosphère un peu triste du beau poème. Bises Evaça va Pierrot ! pas de souci ! juste un p'tit coup de coeur pour Desnos !
Bisous et bonne journée à toi
Eloignement, séparation, ça crée toujours un maanque douloureux...j'espère que ce n'est pas ton cas eva, je t'embrasse, bonne journée...ça ne me semble pas très abstrait pourtant... Tu ne saisis pas bien, probablement parce que tu n'as jamais été séparé de la femme que tu aimes...
Bonsoir Yvon. Le film du petit chameau qui pleure m'a beaucoup émue bien entendu parce qu'il racontait l'histoire de ce bébé qui était refusé par la chamelle (mon coeur de mère a été touché !) mais aussi parce qu'il était tourné avec des gens sur place qui n'étaient pas acteur. Et que c'est une histoire vraie, puisqu'elle survient parfois, que les éleveurs font tout pour faire accepter le petit par sa mère (c'est important que le petit chameau ne meure pas, puisque tout tourne autour du troupeau bien sûr). Mais aussi, comme tu le soulignes, on pénètre intimement leurs coutumes, leurs croyances, leur vie quotidienne. A la fin du film, quand le jeune revient de la ville, dans la famille, il souhaite qu'on achète une télé (ou une radio, je ne me souviens plus très bien !). Tu es la deuxième personne qui me parle du chien jaune, que je ne connais pas... Il faudra que je me le procure. Bonne soirée Yvon.
bonsoir Eva,
les consignes ne sont plus aussi dures que du temps de ghengis Khan, heureusement, mais il faut respecter leurs traditions religieuses, comme partout .
J'ai beaucoup aimé aussi ce film du chameau qui pleure et je continue à le regarder car on peut voir certaines des coutumes que j'ai vécues moi-même, que ce soit pour boire, pour entrer dans une yourte...
La même réalisatrice a tourné un autre film deux ans plus tard, le chien jaune de Mongolie, tout aussi beau et plein de tendresse
bisous et bonne soiréeMon esprit "catésien" doit être hermétique à certains écrits quand même !
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Mais -moi qui n'y connaît rien en plantes- je pensais que l'hellébore était bleu...