• La Tour Hassan se dresse majestueusement depuis plus de 8 siècles sur la colline dominant le Bou Regreg. Elle est l'un des plus prestigieux monuments de Rabat et l'emblème de la ville. C'est le minaret inachevé de la mosquée Hassan construite par Yacoub el Mansour vers 1196. L'édification de cette mosquée aux dimensions colossales sans rapport avec la population de Rabat à cette époque, laisse penser que le souverain almohade projetait de faire de Rabat sa nouvelle capitale d'empire. Après la mort de Yacoub el Mansour en 1199 la mosquée inachevée fut laissée à l'abandon et seul le minaret résista au tremblement de terre de 1755.














































    La mosquée Hassan constituait un rectangle de 183 sur 139m (la mosquée de Cordoue 175x128m). C'était donc le plus grand édifice religieux de l'Occident musulman et seule la mosquée de Samarra (Irak) présente une taille supérieure. La grande cour s'étendait au pied du minaret et l'immense salle de prière hypostyle était divisée en 21 travées séparées par des rangées de colonnes massives surmontée de chapiteaux. Ce sont les vestiges de ces imposants piliers en pierre qui ont subsisté et qui donnent encore une impression d'infini et de grandeur.
    (source : Guide Voir Hachette Maroc)

    photos eva baila 2004 ©


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  • photos eva baila ©
    octobre 2005

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  •                 
          Le plus extraordinaire dans le jardin Majorelle à Marrakech, ce n’est pas le « bleu Majorelle », ce n’est pas l’architecture cubiste de l’atelier-musée, ce n’est pas le bassin central bordé de papyrus, où flottent des nymphéas, ce n’est pas la luxuriance des essences cultivées – fleurs tropicales aux couleurs chatoyantes, yuccas, bougainvillées, bambous, lauriers, géraniums, hibiscus, cyprès, palmiers et cactées -  non, le plus extraordinaire dans le jardin Majorelle c’est bien, au détour d’une allée, l’impression étrange d’entrer dans un tableau d’Henri Rousseau… Alors on cherche des yeux la Charmeuse de serpents, le Chasseur de tigre, ou Yadwigha sur son divan… on cherche les grandes digitales et l’oiseau multicolore, le tigre, le lion, les singes et le buffle…en vain !

         Un bref instant, on a été l’objet d’une illusion furtive : celle de pénétrer dans la jungle du Douanier Rousseau…                            
                                            
    (eva baila texte et photos
    ©)































                       





                            



























    (Reproductions de toiles de Henri Rousseau, source :  Wikipedia)


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