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Par eva-maïa le 19 Août 2014 à 18:25
Pour les sept jours initiaux du mariage, la tradition imposait à la mariée, le port de sept robes représentant les sept régions du Maroc. La tenue pour le henné était un caftan vert et doré, la takchita blanche symbole de la pureté était la robe d'ouverture, la fassiya (de Fès) était blanche, dorée, verte ou rouge, la r'batia (de Rabat) de couleur bleue, la sahraouia (du Sahara marocain) était une m'ehfa composée d'un long tissu enroulé autour du corps, la soussia (ou tenue berbère), originaire du Souss, le mejdoub, caftan doré et brodé, et de plus en plus souvent, les mariées portent aussi la robe blanche à l'européenne en fin de cérémonie.
Un autre moment très joyeux où les époux sont portés en musique dans des corbeilles rondes en bois décoré appelées Teffour
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Par eva-maïa le 17 Août 2014 à 17:39
Le mariage au Maroc, est célébré suivant un cérémonial puisant ses sources dans des traditions ancestrales. Si la célébration de cet événement reste, dans ses grandes lignes, plus ou moins identique dans les différentes régions du Royaume, certaines traditions locales enrichissent le rituel du mariage et lui confèrent un cachet distinctif d'une localité à l'autre. Elles sont les vertus cardinales de la diversité culturelle marocaine. C'est dans le cérémonial du mariage que celle-ci trouve son expression la plus marquante.
Ce soir-là, la mariée est arrivée le visage voilé, le front caché par une sorte de casque brodé de fils d'or... C'est le mari qui la dévoilera bientôt (avec beaucoup de plaisir et d'émotion) découvrant son visage radieux... Viendra alors le moment de "la berza" où l'épouse sera présentée dans l'amarya, fièrement à tous les convives... dans la fumée de l'encens et les chants de joie...
Véritable art poétique, le "malhoune" est plus connu sous le nom de "quassida du ghazal". Originaire du Tafilalet et des Zaouias, le malhoune est la musique favorite du peuple. Il a été influencé à travers les âges par les rythmes de la musique andalouse et des chants populaires qui ont donné naissance à la "quassida"...
Nous verrrons dans les articles suivants que la mariée marocaine change de tenues plusieurs fois au cours de la fête de mariage. C'est une façon de rendre hommage à plusieurs régions du Maroc. La mariée a été somptueuse toujours, et pleine de grâce, mais les deux tableaux que j'ai préférés sont celui du début (photographié ici) et le dernier où elle était vêtue selon la tradition berbère... Beaucoup d'émotion !
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Par eva-maïa le 15 Août 2014 à 16:08
La cérémonie du henné a lieu le jour précédant le grand jour de la fête de mariage. C'est une fête traditionnelle entre femmes, qui se tient au domicile des parents de la mariée. Elle y reçoit ses amies, et toutes les femmes de sa famille, dans la joie et les danses. La future mariée est revêtue de blanc (signe de pureté) ou bien d'un caftan vert. Le futur marié porte le jabador et les babouches.
Le henné est appliqué par la "hannaya" (femme préposée à l'art du henna) durant les fêtes ou les mariages. Les vertus bienfaitrices du henné sont censées protéger contre les maladies, et garantir la réussite et la prospérité. Cette cérémonie symbolise le cheminement de la fiancée vers le statut d'épouse.
Tous les gestes sont hautement symboliques : le partage du lait (symbole de la clarté et de la pureté), du sucre (symbole d'une vie douce et heureuse), des dattes, des bougies, des fleurs...
On dansera tard dans la nuit !... (les petites filles marocaines dansent dès leur plus jeune âge)
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Par eva-maïa le 28 Juillet 2014 à 21:00
"J'ai toujours aimé le désert
On s'assoit sur une dune de sable
On ne voit rien.
Et cependant quelque chose rayonne en silence..."
(Antoine de Saint Exupéry - Le Petit Prince)
Les paysages du Maroc exercent sur le visiteur une irrésistible fascination. Leur minérale beauté exprime avec force et magnificence toute la mystérieuse et sauvage poésie venue d'un autre âge ou d'un autre monde.
L'impression insolite d'une présence invisible est encore accentuée par l'apparente absence de toute vie animale ou végétale. Mais soudain, au fil du voyage, et de loin en loin, comme surgis de nulle part, un berger, des chèvres, un dromadaire, une palmeraie... ou même, un ksar se confondant avec la chaude couleur de la terre, parce que fait de cette terre-là...
Pareillement, la violence des couleurs, la dureté des minéraux, font place d'une manière inattendue à la tendresse des tonalités assourdies, et à la douceur tiède du sable des dunes... Mais, que se lève le vent du Désert, et le sable qui était caresse devient alors menace dont il faut se protéger sous le chèche...
eva baila (texte et photos) ©
texte et photos eva ©
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