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Mes mots...
Mes mots
mes pauvres mots
ne sont plus des oiseaux
tant ils ont déchiré leurs ailes
aux barreaux
de la cage
mes mots
ne sont plus que lucioles
attirés par Lumière
de tes yeux
et de
ton
silence...
eva ©
Illustration : "L'oiseau" Picasso 1928
et avec la permission de Thami ces photos de Thami :
qui font partie d'une série intitulée "Codes-barres de la pesanteur"
Le texte d'introduction rédigé par Thami pour cette série peut être lu ici : Iconoclasse
Merci à Thami Benkirane
http://www.afriqueinvisu.org/codes-barres-de-la-pesanteur,408.html
Tags : mots, peintre
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Commentaires
Ce ne sont pas " de pauvres mots" Eva, c'est un très beau poème ! j'aime beaucoup ! et les photos de Thami , superbes !
Je t'embrasse , je continue ma lecture...toujours du retard !
10Philippe DJeudi 26 Février 2015 à 21:40ah Francesco ! toute la série de Thami est d'une beauté extraordinaire ! et lors de la présentation de son expo, Thami rappelle que "De tous les temps, l’Homme a caressé le rêve conscient ou inconscient de voler à l’instar de l’oiseau. Il y a donc comme une sorte de paradoxe : d’un côté, pour l’être humain, l’oiseau est synonyme de liberté et de l’autre, certains humains lui ôtent cette liberté pour le maintenir prisonnier d’une cage ! C’est donc par extension que j’ai cherché à rappeler à l’Homme que lui aussi est en liberté illusoire voire provisoire et que les barres de sa prison sont très souvent invisibles ou immatérielles…"
et de toutes les photos parmi lesquelles j'avais à choisir, j'ai préféré la 1ère parce que le personnage avec son vêtement noir semblait écartelé contre les barreaux de sa cage, comme l'oiseau de Picasso, ensuite le deuxième m'attendrissait parce que c'était un adolescent, l'âge où le désir de liberté se fait le plus pressant, où le besoin de liberté est parfois ordalique, défiant toute autorité (parentale ou sociétale) et les deux autres photos parce qu'elles sont symboliques, et qu'elles rejoignent Matisse et d'autres peintres grâce à qui cette représentation de la liberté est désormais universellement connue... Merci de ton com Francesco :-)
Ton poème Eva, est d'une beauté foudroyante…. et les photos de Thami sont extraordinaires…
Texte et photos, font briller d'une lumière éblouissante, une rare affinité artistique!….
Oh Pierre ! merci pour cette précision ! On est toujours injuste avec les oiseaux (y compris Picasso !) J'étais en train de compléter mon billet par trois photos merveilleuses de Thami... Trois photos choisies parmi des quantités toutes plus belles et significatives les unes que les autres. Si tu as un moment, reviens voir aussi les liens, et surtout, lire son introduction à cette série (Codes-barres de la pesanteur) tellement belle, merci Photoem !
Bon jour Eva, Tes mots sont des lucioles lumineuses, vraiment.
En ce qui concerne Picasso, dont je n'ai que le vernis culturel d'un béotien de base, si il s'est inspiré du "crave à bec rouge", il s'est gouré sur la couleur des pattes (pardon, pardon, pardon...).
http://www.oiseaux.net/oiseaux/crave.a.bec.rouge.html
eh bien Thami, si je retrouve ta série, je lui dédie ces mots-là, c'est trop d'honneur pour moi...
Et moi, j'aurai aimé avoir ton poème pour qu'il accompagne l'une des photos de la série "Codes-barres de la pesanteur". Le Picasso est superbe! Bonne journée chal-heureuse!
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@ Micromick : les photos de Thami sont toujours très créatives et d'une grande expressivité