Que d'émotions sous mon ciel gris ! Chaque image est d'une rare beauté ! Visconti ! Mahler! Spleen pour la journée mais j'aime cette mélancolie et vous êtes une fée ! Un très grand merci !

Je ne connais que la nouvelle de Thomas Mann et ces magnifiques photos me font regretter de n'avoir pas vu le film...

Seule ou presque parmi vos visiteurs à n'avoir pas de blog (je suis admirative, je ne saurais pas faire), je m'aperçois qu'il faut toujours que j'ajoute mon grain de sel (souvenir, évocation, citation). Envie de parler de soi malgré le doute sur l'intérêt de ces insertions ? Quel est ce besoin irrépressible, attisé par l'anonymat d'un nom d'emprunt ?
Rassurez-moi, tout ceci reste bien entre nous ? (et là, ajout de la petite bouille qui sourit)

c'est cette video (qui n'est qu'une succession d'images belles) que j'ai retenue, justement parce que c'est le souvenir que j'ai de ce film : "poisons mortifères et délicieux, ivresse complaisante des larmes espérées"... 

Thomas Mann, Mahler, Visconti, la magnifique Sylvana Mangano et l'éthéré Bjorn Andersen...
Tous morts.
Tous si douloureusement présents ici.
Poisons mortifères et délicieux, ivresse complaisante des larmes espérées.
Quel moment de magie.

Hier 196 personnes sont venues sur mon blog (c'est une moyenne basse) et ont vu 496 pages. Ce n'est pas vraiment un hasard : les personnes qui cherchent un voyage sur google tombent focément sur l'un de mes billets, les lycéens qui travaillent sur un devoir de français tombent forcément sur un extrait littéraire ou un poème (mais sont déçus parce qu'aucun commentaire de texte n'est développé !), les gens qui s'ennuient regardent mes photos. Quant à mes textes personnels, ils ne sont que de petits mots jetés sur le net, comme des bouteilles dérivant dans l'immensité du web... Et c'est toujours un vrai plaisir pour moi de constater que mes petits billets suscitent de l'émotion (un peu) chez les visiteurs. Peu importe que les com soient anonymes (on est bien assez prisonnier de son état civil dans le quotidien), mon ami Giliberti (qui est peintre et poète) pense aussi que c'est le lecteur et le spectateur qui s'approprient l'oeuvre (dans mon cas bien sûr, il ne s'agit pas d'une oeuvre, mais juste d'un petit gribouillage virtuel, d'un petit bavardage quotidien). C'est cela aussi la grande générosité du créateur : laisser la part belle (celle de l'imaginaire) au spectateur, au lecteur... Une création doit vivre indépendamment de son auteur, une oeuvre n'appartient plus à celui qui l'a faite... elle doit vivre sa vie en dehors de son créateur...

Tout ceci reste entre nous Colette, bon dimanche !   

1971...Je le regarderais bien à nouveau ce film.

je n'ai vu le film qu'à la TV... ce doit être somptueux en salle... 

Je ne suis pas une grande cinéphile, mais j'aime beaucoup le cinéma italien... Ce film où la musique occupe tout l'espace, et ce garçon tout l'écran, m'a laissée un souvenir poignant... Merci pour vos visites régulières Colette !

Il me semble me souvenir que dans ce film, il n'y a pas beaucoup de mots... C'est un film où il ne se passe pas grand chose... J'adore ce genre de film... La musique occupe tout l'espace, tout le coeur, tout l'écran avec ce bel adolescent...

Superbe ! pas besoin de mots....

Merci Eva