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"Mulher da erva" José Afonso
" Elfiede Engelmayer donne l'explication de ce texte : il s'agit d'une vieille femme de l'Alentejo qui gagnait sa vie en vendant de l'herbe. José Afonso l'a rencontrée alors qu'elle avait déjà plus de soixante-dix ans. Chaque jour, elle arpentait les rues et les routes avec un panier d'herbe, dont la vente était son gagne-pain et dont elle nourrissait son bétail. Ce "métier" a disparu avec la modernisation de l'agriculture. La chanson raconte la rencontre entre le chanteur et cette femme. Dans la deuxième strophe, il la voit remonter la route vers lui. Dans la troisième, ils échangent quelques mots, puis elle continue son chemin sans entendre le commentaire du chanteur. Dans la première strophe, la "voile condamnée par la vague" symbolise le fait qu'elle n'a, et n'a jamais eu, aucun avenir."
in "Le chant d'intervention portugais - Contribution à une étude et à une traduction des textes" par Oona Soenario, 1994-1995, Université d'Anvers.
Un grand merci à mon ami Carlos, pour la découverte initiale de cette belle chanson, pour la traduction et l’explication du poème, et pour la photo de Zeca avec la vieille dame en noir…. Merci pour ce trésor !
Tags : José Afonso, chansons, engagement, société, Portugal
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Commentaires
J'ai visualisé ce clip deux fois.je suis très surpris par la grande similitude de ces femmes habillées de noir avec le foulard sur la t^te qui ressemblent trait t pour trait à nos femmes Corses que j'ai connu il ya cinquante ans. La voix chaude raconte leurs histoires et cette complainte elle aussi ressemble à celles que l'on entend encore chez nous.Que tout cela est beau !
Très bonne soirée Eva.
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Samedi 29 Octobre 2022 à 19:31Bonsoir Babacmoi, en cherchant des photos de femmes en noir, bien sûr, j'ai trouvé ces femmes du Portugal qui portaient divers fardeaux sur leur tête, et j'ai trouvé, comme tu le signales, les femmes de Corse d'il y a 50 ans. Et, au point 2.07 de la video, cette femme que j'ai photographiée moi-même, à Tournon (Lot et Garonne) il y a 50 ans. De nos jours, les vieilles femmes de 70 ans portent des mini-jupes et décolorent leurs cheveux ! Elles veulent ou essayent de rivaliser avec leurs petites filles !... Que de chemin parcouru... Les vieilles femmes sont libres, libres... mais que font-elles de leur liberté ? Merci pour ta fidélité sur ce blog.
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4marieJeudi 27 Octobre 2022 à 19:00je partrage , trop beau
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Jeudi 27 Octobre 2022 à 19:14
Merci Marie, oui, c'est très beau. Zeca, n'était pas seulement un chanteur poète (un troubadour), il n'était pas seulement engagé politiquement, il était un vrai humaniste, un homme qui savait regarder autour de lui, témoigner de la condition des plus pauvres et des plus démunis, et désireux de changer le monde.
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N'avoir jamais eu d'avenir....
Oui, et Zeca, toujours du côté des plus faibles... du côté de ceux qui n'avaient pas d'avenir, prenant la défense des plus démunis et des colonisés, afin que tous ceux-là aient un avenir. J'adore Zeca qui ne "faisait pas de politique"... c'était un poète et un humaniste, et ses actes étaient toujours en accord avec ses convictions.