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    Alfred Deller est un chanteur et un musicologue britannique né en 1912 à Margat dans le Kent en Angleterre, décédé à Bologne en Italie en 1979. Lorsqu'il s'aperçut au sortir de l'enfance que s'il perdait sa voix de soprano, celle-ci gardait un timbre étrangement aigu et une étonnante élasticité. Cette tessiture avait disparu depuis deux siècles. Le compositeur Michael Tippett le remarqua dans les choeurs de la cathédrale de Canterbury et le fit débuter à Londres en 1943 dans une interprétation de Purcell. Son timbre magnifique, ses libertés avec le rythme et ses modulations raffinées, légères et naturelles contribuèrent grandement à repenser la musique ancienne avec intuition, instinct et spontanéité. 

     

    Les plus célèbres et les meilleurs musiciens se souviennent avec admiration de "l'assurance imperturbable du chanteur-poète-musicien exceptionnel, débordant de vitalité et d'humour". Tous s'accordent à mettre en évidence l'art intuitif de ses intonations fines, l'expressivité des sons filés dont il refusait de privilégier la beauté pour demeurer en accord avec le texte.

     

     

     

     

     

     

      

     


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    Azam Ali sera en concert à Paris avec son groupe Niyaz le 17 novembre 2012 au Café de la Danse, 

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    "Meurs avant de mourir

    Jusqu'à devenir Renaissance

    Ou bien tu ne sauras pas ce qu'est la Vie.

    Il en est de même pour tout :

    Tu ne comprendras pas jusqu'à ce que tu sois

    Ce que tu essaies de comprendre.

     

    Deviens Raison

    Et tu le sauras parfaitement

    Deviens Amour

    Et sois une mèche enflammée 

    Au centre de toi-même"

     

    Rûmî (Balkh 1207 - Konya 1273)



          Ce mystique musulman Perse, a profondément influencé le soufisme. Son nom est lié à l'ordre des "Derviches Tourneurs" ou Mevlevis, une des principales confréries soufies de l'Islam, qu'il fonda dans la ville de Konya en Turquie. Il était originaire de la cité de Balkh (dans le Nord de l'Afghanistan actuel) Les Turcs et les Iraniens d'aujourd'hui continuent d'aimer ses poèmes. Reconnu de son vivant comme un saint, il aimait à fréquenter les chrétiens et les juifs tout autant que ses coreligionnaires. L'Unesco a proclamé l'année 2007 "en son honneur" pour célébrer le 8ème centenaire de sa naissance.   

     

     

    J'ai sélectionné ces deux videos sans pouvoir choisir l'une ou l'autre : la première est plus courte et présente également des musiciens. Mais la deuxième, plus longue, m'a semblée plus intéressante parce qu'elle montre le cérémonial d'un bout à l'autre, jusqu'au tournoiement final... Elle mérite d'être regardée du début jusqu'à la fin, et la musique m'a semblée plus authentique et plus spécifique de l'émotion capable de susciter l'extase... (cependant je ne suis pas une spécialiste, et les remarques que vous me ferez en commentaires seront les bienvenues.)

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    Brise

    O souffle léger du vent,

    Va dire au jeune faon

    Que de boire à la source 

    ne fait qu'aviver ma soif.

    Celui que j'aime habite mes entrailles,

    Qu'il foule ma joue s'il le veut.

    Son âme est mon âme, et la mienne la sienne,

    Son désir est le mien, et mon désir est le sien.

     

    (Mansur al-Hallâj)

     

    Mansur al-Hallâj, né vers 857 (ou 244 de l'Hégire) mort le 26 mars 922 (309 de l'Hégire) à Bagdad est un mystique persan du Soufisme. Il devint prédicateur en Iran, puis en Inde, et jusqu'aux frontières de la Chine. De retour à Bagdad, il est suspecté pour ses idées mystiques, et après un long procès, il est condamné à mort, flagellé, mutilé, accroché à un gibet et finalement décapité. C'est le premier martyr d'un mystique dans l'Islam. Sa poésie est considérée encore aujourd'hui comme une hérésie par de nombreux musulmans.

     

    Marcel Khalifa est un compositeur Libanais, chanteur et oudiste, considéré comme Palestinien en Palestine et Libanais au Sud-Liban. En 2005 il est nommé artiste de l'Unesco pour la paix en "reconnaissance de son engagement fervent et généreux en faveur du patrimoine musical". Ses chansons "Oummi" (Ma mère) et "Rita et le fusil" sont inspirées des poèmes de Mahmoud Darwich.

     

     


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