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Olympe de Gouges (1748-1793)
"Un siècle et demi avant l'écriture du deuxième sexe par Simone de Beauvoir, une femme, Olympe de Gouges, avait voulu trancher l'hydre de la mysoginie, ce frein entravant l'évolution des sociétés. Malheureusement, c'est sa tête qui roula sur l'échafaud de la terreur en 1793. Victime de son sexe, victime de ses idées trop humanistes, trop révolutionnaires pour la Révolution elle-même, victime aussi de son origine de classe. Son corps lui, se retrouva à la fosse commune : son fils Pierre Aubry, l'ayant reniée pour sauver sa propre tête du "rasoir nationnal". (Myriam Perfetti)
source : http://www.marianne.net/Olympe-de-Gouges-une-femme-contre-la-Terreur_a231276.html
Tags : femme
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Commentaires
et voilà ! encore une sacrifiée ! Je ne la connaissais pas avant d'avoir vu le théâtre qui porte son nom à Montauban...
Très belle figure emblématique de ce tournant culturel, si le XVIIIe siècle fut celui de la femme, la Révolution lui ôta ses privilèges et Napoléon codifia son éternelle "minorité"
Tout fut à recommencer...voui, mais ça voudrait dire qu'il faut deux femmes pour faire un homme ! et ça, nous les femmes, nous ne pourrions pas pardonner !
"voir rouler sa tête coupée"... heu... une fois coupée, la tête ne voit plus rien ! Bisous Danae !
Combien sont morts sur l'échafaud innocents ! Une triste fin de voir rouler sa tête coupée ! Bonne soirée EvaSans aucun doute en avance sur son époque et son temps, et comme le dit la chanson de Guy Béart, le premier qui dit la vérité......
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"Bonjour, le portrait que vous repoduisez comme étant Olympe de Gouges, conservé par le musée Carnavalet, pierre noire sur papier bleu, est une œuvre préparatoire à un portrait anonyme peint au début du XIXe siècle. La version peinte est passée en vente à Drouot le 24 juin 2002 (Tajan) expertisée "portrait d'une jeune femme au nœud rose... Ecole française vers 1800. Entourage de Pierre-Paul Prud'hon." Le cadre est estampillé " J. Allaire". Un peu de bon sens de la part des conservateurs de Carnavalet les conduirait à penser que ni l'âge du modèle, ni sa coiffure et son costume n'ont à voir avec Olympe de Gouges (cf. la gravure de Frussote d'après Desrais, le portrait à la plume de la collection Soulavie au Louvre et le très beau pastel attribué à Kucharski . Le dessin de Carnavalet porte une inscription apocryphe du début du XXe siècle, date de son entrée à Carnavalet (leg d'un certain docteur Legras. J'ajoute pour finir que M. de La Vaissière ancien conservateur de Carnavalet, reconnaissait que beaucoup d' identifications de portraits des collections sont problématiques, en particulier le très beau portrait de femme par Vestier que certains croient être Théroigne de Méricourt.."