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Omar Khayyam (Chagrin et désespoir)
"En ce monde, contente-toi d'avoir peu d'amis.
Ne cherche pas à rendre durable
la sympathie que tu peux éprouver pour quelqu'un.
Avant de prendre la main d'un homme,
demande-toi si elle ne te frappera pas un jour."
Rubaiyat VIII (Omar Khayyam, traduction F.Toussaint)
photo eva, musée archéologique de Naples
Tags : poésie, sculpture
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Commentaires
8do leVendredi 8 Août 2014 à 18:10frappant... c'est certain et en 5 phrases seulement , le mois de janvier demarre fort en émotion . amitiéRépondreLa force de l'expérience certes, mais faire confiance résulte aussi d'un choix personnel, au delà du vécu, ce qui ne va pas à l'encontre du discernement.
Je ne suis pas pour le détachement à tout crin.
Amitiés Eva.Henri-Pierre traduit si bien ma pensée que je n'aurais rien à ajouter à son commentaire !Le retournement des tendances entre deux mondes...
Je prends aussi toutes les mains qui se tendent... la réserve et l'économie de soi ne sont pas dans ma nature... le tout saupoudré d'un peu de naïveté, ça me vaut quelques bonnes déconvenues... Mais bon, au diable tout, il me reste Khayyam, son vin et ses quatrains !
Ah Omar el Khayyam, contemporain d'un occident bardé d'interdits qui chantait le vin, les belles et les éphèbes ce qui en Europe lui eût sûrement valu le bûcher ; dans le monde musulman il s'exprimait en toute liberté.
Les pôles semblent s'être inversés...
Ceci dit, je prends toutes les mains qui se tendent dussent-elles me frapper un jour. Je préfère le risque au confort de la réserve, à l'économie de soi.
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