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Omar Khayyâm - Robaiyat LXXXII
On me dit : "Ne bois plus, Khayyâm !"
Je réponds : "Quand j'ai bu, j'entends ce que disent les roses, les tulipes et les jasmins. J'entends, même, ce que ne peut me dire ma bien-aimée."
Omar Khayyâm, Robaiyat LXXXII
Illustration : Georg Flegel (1660-1683)
Tags : poésie
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Commentaires
En quelques lignes un éloge de la boisson comme un chant de rébellion, de refus d'alignementnon, comme tu dis : c'est pô juste ! Certains boivent et ils sont poètes, d'autres boivent, et ils sont pochards !...
Si les poètes aiment le vin, les vignerons sont aussi poètes. Ou alors certains poètes sont vignerons vu les noms qu'ils donnent à leurs crus. Plus poétiques que les parfums !J'adore Omar Khayam, (j'ai un recueil de lui sur ma table de nuit, acheté en Iran)Il n'est pas très bien vu là bas à cause du vin. Pourtant les iraniens adorent la poésie.
AlainUne jolie façon de dire qu'il faut profiter des bonnes choses de la vie ;0)Je souscris à ce qu'à déjà écrit El Duende, je ne vais pas répéter. Les poètes ont souvent été consommateurs de substances diverses...C'est toujours pareil, on voit quand j'ai bu mais jamais quand j'ai soif, c'est pô juste (rire)Il y a sûrement une forme de clairvoyance qui s'établit quand on boit de façon modérée.Les poètes affectionnent le vin qui fait naître l'euphorie créatrice) et ôte toute inhibition.Clairvoyance, euphorie, liberté : les 3 muses de la poésie.
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voilà, tu as tout dit ! je n'avais pas bien compris pourquoi cela me plaisait autant ! "Rebellion et refus d'alignement" hasta la muerte !