• Omar Khayyâm - Robaiyat LXXXII

     

    Georg Flegel (Still life)

     

    On me dit : "Ne bois plus, Khayyâm !"

    Je réponds : "Quand j'ai bu, j'entends ce que disent les roses, les tulipes et les jasmins. J'entends, même, ce que ne peut me dire ma bien-aimée."   

     

                                                                                      Omar Khayyâm,  Robaiyat LXXXII 

      

    Illustration : Georg Flegel (1660-1683)    

     

     

                                                                         

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  • Commentaires

    12
    Samedi 18 Février 2012 à 12:42

    voilà, tu as tout dit ! je n'avais pas bien compris pourquoi cela me plaisait autant ! "Rebellion et refus d'alignement" hasta la muerte !

    11
    Vendredi 17 Février 2012 à 19:26
    En quelques lignes un éloge de la boisson comme un chant de rébellion, de refus d'alignement
    10
    Jeudi 16 Février 2012 à 08:24

    des crus plus enivrants peut-être, mais pas plus poétiques que les parfums... ah non !  

    9
    Mercredi 15 Février 2012 à 22:34

    oui, le vin l'a bien inspiré semble-t-il...

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    8
    Mercredi 15 Février 2012 à 22:32

    non, comme tu dis : c'est pô juste ! Certains boivent et ils sont poètes, d'autres boivent, et ils sont pochards !...

    7
    Mercredi 15 Février 2012 à 22:31

    bon, je vais me mettre à boire... et peut-être deviendrai-je poète...

    6
    Mercredi 15 Février 2012 à 22:31
    Si les poètes aiment le vin, les vignerons sont aussi poètes. Ou alors certains poètes sont vignerons vu les noms qu'ils donnent à leurs crus. Plus poétiques que les parfums !
    5
    Mercredi 15 Février 2012 à 19:52
    J'adore Omar Khayam, (j'ai un recueil de lui sur ma table de nuit, acheté en Iran)Il n'est pas très bien vu là bas à cause du vin. Pourtant les iraniens adorent la poésie.
    Alain
    4
    Mercredi 15 Février 2012 à 12:20
    Une jolie façon de dire qu'il faut profiter des bonnes choses de la vie ;0)
    3
    Mercredi 15 Février 2012 à 08:43
    Je souscris à ce qu'à déjà écrit El Duende, je ne vais pas répéter. Les poètes ont souvent été consommateurs de substances diverses...
    2
    DAN
    Mercredi 15 Février 2012 à 08:01
    C'est toujours pareil, on voit quand j'ai bu mais jamais quand j'ai soif, c'est pô juste (rire)
    1
    Mercredi 15 Février 2012 à 07:15
    Il y a sûrement une forme de clairvoyance qui s'établit quand on boit de façon modérée.Les poètes affectionnent le vin qui fait naître l'euphorie créatrice) et ôte toute inhibition.Clairvoyance, euphorie, liberté : les 3 muses de la poésie.
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