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Pèlerin d'errance (Chehem Watta)
Au fond des soirs immenses
Je restais souvent en pleurs
flirter avec les lueurs
en symbiose d'odeur
des roses parfumées du désert
et des bougainvilliers violets d'Arta.
D'où viens-tu ma terre ?
Où vas-tu si fragile
avec les voiles épaisses
dans les fonds des yeux
ces larges horizons de craintes
brûlant ta passion d'antan ?
[...]
Je suis comme les autres
à la recherche de mon être
dans les bras de l'enfance
et d'un pari oublié.
Chehem Watta (Pèlerin d'errance)
photos eva, Marrakech juin 2014
Tags : poésie, Maroc
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Commentaires
13CaroleDimanche 29 Juin 2014 à 23:29Je retiendrai ce vers : "D'où viens-tu ma terre ? " Il nous touche de près, nous qui nous demandons aussi où elle va. De bien belles photos.RépondreMon séjour a été de courte durée (une semaine) et il a été partagé entre Marrakech et Rabat... Fès sera pour une autre fois peut-être, en tout cas, merci Thami !
Dis donc, tu n'es pas très loin de Fès! Tu aurais pu faire un saut à Fès et si tu es toujours au Maroc, n'hésite pas : nous t'attendons à bras ouverts!
Bonne journée lumineuse!Les deux, de concert, t'embrassentNon ma chère Danae, je ne suis pas retournée au Jardin Majorelle où il y a beaucoup de touristes en toutes saisons... Tu verras, j'ai fréquenté des sites plus confidentiels... Bises mon amie
"reflets de rêves"... mirages...
En tout cas, puisqu'il n'est que peu de hasard, les co-incidences surviennent parfois, comme des pépites de bonheur... et nous font orpailleurs d'instants lumineux... Bises à vous deux mes amis...
ah tu sais Dan, ma "terre promise", si elle est quelque part, elle est plutôt dans le sud-ouest de la France !...
Coucou belle Eva, alors tu étais à Marrakech, j'espère que tu es heureuse de tes vacances et que tu as été revoir le jardin Majorelle ! Gros bisousParadis perdus d'enfances oubliées.
Reflets de rêves retrouvés, comme ça au faux-hasard des co-incidences survenues.Tu n'es plus à la recherche d'une terre promise on dirais que tu l'as trouvé. Bon retour chez toi !
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