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Par eva-maïa le 14 Janvier 2016 à 16:33
"...et dès l'aube hors de moi
Je cherche dans le jour le bruit d'eau de tes pas."
Pablo Neruda.
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Par eva-maïa le 3 Janvier 2016 à 18:26
Rappelez-vous qu'un soir nous vécûmes ensemble
L'heure unique où les dieux accordent, un instant,
A la tête qui penche, à l'épaule qui tremble,
L'esprit pur de la vie en fuite avec le temps.
Rappelez-vous qu'un soir, couchés sur notre couche,
En caressant nos doigts frémissant de s'unir,
Nous avons échangé de la bouche à la bouche,
La perle impérissable où dort le souvenir.
Pierre Louÿs (L'Apogée)
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Par eva-maïa le 26 Décembre 2015 à 18:05
photo Antonio Palmerini
Sous la nuée qui roule menaçante, je te cherche,
Et dans les froids reflets d'acier gris,
Sur le rivage opposé du Styx,
Je vois l'ombre des vivants, au loin, qui me nargue...
Et soudain je le sais, tu es là, tu me prends dans tes bras,
Et m'emporte là, où l'on est heureux...
eva ©
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Par eva-maïa le 5 Décembre 2015 à 10:34
Mi corazón reposa junto a la fuente fría. / Mon coeur est près de la froide source
(Llénala con tus hilos, / (Comble-la de tes fils, araignée de l'oubli.)
araña del olvido.)
El agua de la fuente su canción le decía. / L'eau de la source lui dit sa chanson.
(Llénala con tus hilos, / (Remplis-la de ta toile, araignée de l'oubli.)
araña del olvido.)
Mi corazón despierto sus amores decía. / Mon coeur éveillé disait ses amours
(Araña del silencio, (Araignée du silence, tais-lui ton mystère.)
téjele tu misterio)
El agua de la fuente lo escuchaba sombría./L'eau de la source l'écoutait, sombre.
(Araña del silencio, / (Araignée du silence, garde-lui ton mystère.)
téjele tu misterio.)
Mi corazón se vuelva sobre la fuente fría. / Mon coeur s'en revient à la source froide.
(Manos blancas, lejanas, / (Blanches mains, lointaines, retenez les eaux.)
detener a las aguas.)
Y el agua se lo lleva cantando de alegría./ Et de l'eau monte un chant de joie.
(¡Manos blancas, lejanas, / (Mains blanches lointaines, rien ne reste dans l'eau !)
nada queda en las aguas!)
Federico Garcia Lorca (Mayo de 1919) Federico Garcia Lorca (mai 1919)
Photo Katia Chausheva
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