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Pierre Soulages
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Commentaires
oh que j'aime ce travailJe ne sais si le dogme édicté est une vérité universelle ou un concept d'artiste, mais chez Soulages on est tenté d'y croireNoir comme la beauté, Noir comme l'espoir, contrastes du Noir
couleur d'excellence et pourtant souvent fuie et qu'il faut assumer.Je ne vais pas revenir sûr que «doit, ou ne doit pas être» un blog, mais celui ou celle qui le tiens doit s'attendre à plus ou moins de critiques, encore faut elles qu'elles soient justifiées.
A l'inverse ceux qui le commentent doivent aussi s'attendre à être critiqués, (bien que ce mot soit un peu fort), à leur tour sinon l'échange n'est plus possible si on reste sûr ses positions.
Ainsi moi qui n'aime pas beaucoup l'art moderne je sais qu'en venant ici j'aurais un autre point de vue que le mien, et c'est cela qui est intéressant justement, savoir et connaître ce que les autres peuvent comprendre et pensés de cet art moderne, épicétou. ;-)Dan tu me fais plaisir ! J'ai été accusée parfois d'être trop consensuelle (soit disant dans un objectif de racoler le plus de monde possible sur ce blog), ça m'a blessée parce que je suis toujours sincère, en amitié, mais aussi envers ce que je défends ! Bonne journée Dan !
En tous cas bravo, tu défends bien l'art abstrait, avec toi et tes billets j'en apprends plus et surtout j'ai un point de vue contraire au mien ce qui est toujours très enrichissant, merci Eva !Bonjour Dan, autrefois, j'avais un camarade du net qui se moquait de moi en disant que "l'abstrait" n'existe pas... ça m'a obligée à réfléchir sur cette désignation conventionnelle, et j'ai été forcée de reconnaître que le Bleu de Klein est si... bleu qu'il en est palpable, si présent visuellement qu'on pourrait le toucher. C'est aussi ce que je ressens avec le noir de Soulages. Le Noir de Soulages est si vivant, si changeant, tellement plein de lumière et d'ombre, de profondeur à fleur de tableau, qu'on ne peut pas le qualifier d'abstrait. Il existe si fort qu'on a envie de le prendre dans ses bras ! Ce que j'aime chez l'un et chez l'autre, c'est la recherche, car on ne peut nier qu'il y ait une véritable recherche pour le plaisir des sens et de l'esprit.A part ça, je conçois que tu puisses préférer le figuratif !
Voila ce que j'appelle se moquer du monde, mais bon, ce n'est que mon avis n'est-ce pas !Bonjour Colette, je n'ai pas encore visité Conques (appréhension de l'afflux touristique probablement) mais ce que j'en ai vu et lu sur le net m'émerveille ! Ce travail sur la lumière et par la lumière est fascinant... « Lorsque, vue de l'intérieur, une partie du vitrail est très lumineuse, elle apparaît plus bleutée que dans une partie voisine où l'intensité est moindre et d'un ton plus chaud. S'il y manque du bleu, c'est que celui-ci est reflété à l'extérieur. Dès lors, découvrant cette relation, j'ai conçu des vitraux en fonction de leur vue de l'intérieur et de celle de l'extérieur. A l'extérieur, ils ne sont plus les surfaces noirâtres habituelles. Intérieur ou extérieur, nés de la lumière qu'ils reçoivent, ils sont ainsi en accord avec le bâtiment qui reçoit la même ».
En ce qui concerne le travail pictural, c'est la matière qui ajoute une dimension considérable : l'acrylique au couteau permet quantité spectaculaire de textures sur lesquels vient jouer la lumière suivant l'orientation de l'oeuvre, suivant le regard, les ombres portées. Avec Soulages, le Noir n'est plus un "noir d'abîme"...
Bonjour Eva
La phrase de Soulages me laisse perplexe, je ne peins pas mais j'ai un souvenir précis, ébloui, la découverte des vitraux de Conques !
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Je ne trouve plus ton blog ! tu as dû faire une erreur dans l'url... Bonne année à toi !