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Par eva-maïa le 15 Février 2019 à 10:22
José Agustín Goytisolo né à Barcelone le 13 avril 1928, fut très affecté par la mort de sa mère Julia en mars l938 sous les bombardements franquistes alors qu’il n’avait que 10 ans. En sa mémoire, il écrivit ce poème, et prénomma sa fille Julia.
La vie est belle, tu verras
Comment, en dépit des chagrins,
Tu auras des amis,
Tu auras de l'amour,
Tu auras des amis...
Ne te livre jamais, ni ne t'écarte du chemin,
ne dis jamais : Je n'en peux plus,
je reste là ! Je reste là...
Mais toi, à jamais souviens-toi
De ce qu'un jour moi j'ai écrit
Pensant à toi, Pensant à toi, comme j'y pense.
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Par eva-maïa le 26 Janvier 2019 à 11:31
Ernest Pignon-Ernest est niçois, il vit et travaille à Paris. Depuis presque cinquante ans il appose des images sur les murs des cités.
« …au début il y a un lieu, un lieu de vie sur lequel je souhaite travailler. J’essaie d’en comprendre, d’en saisir à la fois tout ce qui s’y voit : l’espace, la lumière, les couleurs… et, dans le même mouvement ce qui ne se voit pas, ne se voit plus : l’histoire, les souvenirs enfouis, la charge symbolique… Dans ce lieu réel saisi ainsi dans sa complexité, je viens inscrire un élément de fiction, une image (le plus souvent d’un corps à l’échelle 1).
Cette insertion vise à la fois à faire du lieu un espace plastique et à en travailler la mémoire, en révéler, perturber, exacerber la symbolique…» .Interview avec André Velter.
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Par eva-maïa le 26 Novembre 2018 à 09:54
"Con la nebbia dentro agli occhi
E le assenze a fior di pelle
Grigi e luce nelle tasche
Ieri oggi e poi domani
Oltre gli alberi laggiù
Ozia il giorno dorme il mare"
photo et poème Francesco Pagni ©
et puis, "le Merveilleux" chanté par Gianmaria Testa...
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Par eva-maïa le 17 Novembre 2018 à 16:45
Le miroir
"Nu le miroir contemple
La solitude en lui-même,
Un ciel blanc et immense
Qui scintille dans le néant.
C'est le plafond. C'est l'ennui
De mon enfance.
Oui, là, sur l'argent lisse
Il y a la main très ancienne
D'Abel petit garçon."
Pier Paolo Pasolini (traduit de l'italien par René de Ceccaty)
Lo specchio
Nudo lo specchio garda
in sé la solitudine,
un cielo bianco e immenso
che scintilla nel nulla.
E il soffitto. E la noja
della mia fanciullezza.
Si, li nel liscio argento
c'è la mano antichissima
d'Abele fanciullino.
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