• "Palabres para Julia"

     

    José Agustín Goytisolo né à Barcelone le 13 avril 1928, fut très affecté par la mort de sa mère Julia en mars l938 sous les bombardements franquistes alors qu’il n’avait que 10 ans. En sa mémoire, il écrivit ce poème, et prénomma sa fille Julia.

    La vie est belle, tu verras

    Comment, en dépit des chagrins,

    Tu auras des amis, 

    Tu auras de l'amour,

    Tu auras des amis...

    Ne te livre  jamais, ni ne t'écarte du chemin, 

    ne dis jamais : Je n'en peux plus,

    je reste là ! Je reste là...

    Mais toi, à jamais souviens-toi

    De ce qu'un jour moi j'ai écrit

    Pensant à toi, Pensant à toi, comme j'y pense. 

     

     


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  • La poésie est une arme chargée de futur...

     

     


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    "Una lucciola de agosto"

      

    "Con la nebbia dentro agli occhi

    E le assenze a fior di pelle

    Grigi e luce nelle tasche

    Ieri oggi e poi domani

    Oltre gli alberi laggiù

    Ozia il giorno dorme il mare"

    photo et poème Francesco Pagni ©

     

    et puis, "le Merveilleux" chanté par Gianmaria Testa...

     

     

     


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    Le miroir

    "Nu le miroir contemple

    La solitude en lui-même,

    Un ciel blanc et immense

    Qui scintille dans le néant.

    C'est le plafond. C'est l'ennui

    De mon enfance.

    Oui, là, sur l'argent lisse

    Il y a la main très ancienne

    D'Abel petit garçon." 

    Pier Paolo Pasolini (traduit de l'italien par René de Ceccaty)

     

    Lo specchio

    Nudo lo specchio garda

    in sé la solitudine,

    un cielo bianco e immenso

    che scintilla nel nulla.

    E il soffitto. E la noja

    della mia fanciullezza.

    Si, li nel liscio argento

    c'è la mano antichissima

    d'Abele fanciullino.

     

     


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