• Glisse mauve l’écharpe sur la robe,

    Crisse bleue la soie sous les doigts,

    Amour d’avril s’accroche comme lierre !

    Hier l’amour violet palpitait dans le bois,

    Et brûlait violent dans l’attente de l’autre…

     

    eva baila, le 16 août 2009 ©


    Arthur Hughes est un peintre préraphaélite (1832-1915).
    Cette huile sur toile (89x49.5) est son oeuvre la plus connue, et se trouve exposée à la Tate Gallery de Londres . 


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    « Pallas et le Centaure », fait partie des œuvres profanes de Sandro Botticelli peintes en 1482.

     

    Pallas (ou Minerve, fille de Jupiter, déesse de la sagesse et des arts) pose la main sur la tête du Centaure (représentant la violence et la bestialité). Cette œuvre fut commandée à Botticelli par Laurent le Magnifique, prince de Florence, à l’occasion du mariage de son cousin Lorenzo di Pierfrancesco avec Sémiramis d’Appiamo. Ce tableau est aujourd’hui conservé et exposé à la Galerie des Offices de Florence.

    Référencé dans un inventaire de 1499 , il faisait partie des œuvres de laVilla Medicéenne de Castello.
    (source Wikipedia)

     

    Au côté du Centaure, équipé d'un arc et d'un carquois, accoté à une architecture de ruines, on observe Pallas à droite, portant des feuillages et une robe brodée de l'insigne de Laurent le Magnifique (trois ou quatre bagues à diamant entrelacées). Elle tient une hallebarde, devant un fond paysagé. Pallas porte la main sur la tête du Centaure… Elle agrippe les cheveux du Centaure en signe de domination, et le Centaure incline la tête, en signe de soumission.

    Le thème moral (la Raison incarnée par Pallas, contre la violence et la débauche, la bestialité, incarnée par le Centaure), double l’allégorie à thème mythologique de la sagesse (Pallas) qui domine l'instinct (Le Centaure).

     

    Ce tableau de commande représente donc Sémiramis d’Appiamo, belle et triomphante, touchant les cheveux de son futur époux,  en signe d’apaisement…Par le mariage, le fougueux et violent Lorenzo di Pierfrancesco devra accepter de se soumettre à la sage et belle Sémiramis… Il s’engage devant tous à l’amour et la fidélité…

    eva, le 16 août 2009

     

     


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  • photos eva le 15 août 2009

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    Je suis bien triste de n’avoir pas pu vous rencontrer…
    Comment vous reconnaîtrai-je dans une autre vie ?
    Devrai-je alors compter sur l’intervention des fées ?
    Sauront-elles bien suivre le fil ténu et joyeusement bondissant de votre écriture singulière ?Au moins puis-je vous imaginer tel que vous avez été parfois et tel que je vous ai préféré : extraordinairement juvénile, généreux et plein d’amour pour l’univers, le plus merveilleusement libre des hommes, juste parce que vous sembliez donner sans regret, sans arrière pensée, sans calcul d’aucune sorte…

    eva baila, texte et photos (copyright 2008
    © )




    Domme, Porte des Combes

    "La porte des Combes doit son nom au fait qu'une belle arche ogivale, encore solidement étayée par de lourdes murailles, à l'extrémité d'une ruelle à forte pente, donne soudain sur des combes qui, en ancien français, signifient des ravins, des trous de verdure. Pas un chemin au-delà de la porte. Rien que la verte campagne. Un simple sentier, au plus épais de hautes herbes encore mouillées de rosée matinale, descend rapidement vers de vieux potagers, à la limite d'un total abandon. A l'ombre de la pierre grise sur laquelle Domme est bâtie, on découvre de très anciennes petites carrières froides et noires, servant présentement à serrer les outils, les barils, le fourrage.

    De très profondes combes, au coeur d'une puissante jungle, d'un vert intense sous le ciel d'un bleu royal aujourd'hui. Une jungle, avec ses figuiers centenaires, ses antiques murettes de pierre, ses taillis de bambous arrosés d'un ruisseau coulant d'un trou dans les remparts. L'endroit parâït rarement fréquenté des humains; j'y suis seul en compagnie des oiseaux, des serpents...
    ... C'est, à Domme, un paradis dont j'aurais pu découvrir depuis longtemps l'existence, loin des falaises et de la rivière qui m'attiraient sans cesse. Pourquoi donc ne suis-je jamais venu par ici ? Un jardin de l'Eden ! C'est pour moi une découverte et un ravissement, à chacun de mes pas qui me conduit toujours plus bas, de jardins en jardins oubliés, envahis par la puissante végétation du milieu de l'été."

    François AUGIERAS in Domme ou l'Essai d'Occupation (Les Cahiers Rouges - Grasset)


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