-
Amélia Muge (nom complet Maria Amélia Salazar Muge est une chanteuse, instrumentiste, compositeur et parolière portugaise, née au Mozambique en 1952. Sa musique allie tradition et innovation, partant des musiques traditionnelles portugaises et africaines pour atteindre une grande modernité. Elle utilise à la fois les instruments traditionnels et les "nouvelles technologies" dans cette recherche d'innovation. La musique d'Amélia Muge se distingue également par la beauté des paroles de ses chansons, mettant en musique à la fois ses poèmes et des poèmes de plusieurs poètes de langue portugaise.
Paroles et musique de José Afonso "Menino do bairro negro"
3 commentaires
-
"Felicidade" de Lupicínio Rodrigues
"Luar do Sertão" de João Pernambuco (?) e/ou Catulo da Paixão Cearense (?)
Interprété ici par Renato Borghetti.
Fort d'une solide carrière internationale, ce musicien originaire de Rio Grande do Sul commencera bientôt ses 40 ans de carrière en 2023. Son premier album "Gaita Ponto" (1984) s'est vendu à plus de cent mille exemplaires et lui a valu le premier disque d'or de la musique instrumentale brésilienne.
(Sur scène en partenariat avec le guitariste Arthur Bonilla) en live ci-dessous :
7 commentaires
-
Si l'artiste Paula Rego est célèbre dans son pays natal, le Portugal, où elle bénéficie de son propre musée, et en Angleterre où elle est installée depuis le début des années 1960 (la National Portrait Gallery de Londres conserve deux de ses tableaux), son travail demeure mystérieuseement méconnu en France. Seule la galerie Sophie Scheidecker, à Paris, lui a offert en 2012 sa première exposition monographique française (en parallèle à la superbe présentation d'oeuvres du Centre Calouste Gulbenkian) et qui a présenté en 2015 un ensemble de dessins, de gravures rehaussées et de pastels récents.
L'occasion de découvrir cette oeuvre figurative marquée par la littérature du XIXe siècle (les romans de José Maria de Eça de Queiros), la poésie d'Edgar Poe, les légendes portugaises (La soupe de pierres), le théâtre et, bien sûr, l'histoire de l'Art. En regardant ses tableaux, comment ne pas penser à Goya, et à Zurbaràn, à Max Ernst, et surtout, à l'univers peuplé de figures macabres et grimaçantes de James Ensor ?
Rien n'intéresse plus Paula Rego que l'être humain. Pas de natures mortes chez elle, encore moins de paysages. "Les paysages, c'est ce que l'on voit depuis les fenêtres des hôtels. Pour qu'une histoire commence, il faut des personnages."
(Dépêches de l'Art par Agathe Hakoun et Guillaume Morel le 8 juin 2022)
8 commentaires