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Requiem pour un coquelicot.
J’aimais une fleur, dont la robe dansait dans le vent,
comme un coquelicot, ou comme une églantine,
selon la couleur du temps…
Elle est morte pour moi, je suis morte pour elle,
Sans résistance au vent mauvais…
C’est la faute à la vie,
vie d’errance, sans foi ni loi, sans racines,
sans l’admiration habituelle et convenue pour ce qui brille…
Au nom de l’insoumission
Au nom de la liberté
Au prix du renoncement à tout ce qui est vanité
de ceux que l’on croise furtivement…
eva, 27 octobre 2013
Tags : amitié, mots
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Commentaires
Oui Myrto, et les fleurs rouges sont très difficiles à photographier (enfin, pour moi, qui ne suis pas vraiment une photographe habile aux réglages). Le coquelicot spécialement ! dont il faut savoir rendre le froissé de la corolle, et aussi la transparence délicate des pétales...
J'aime bien ton "couleur de nuit et dormir"... Je dirais même Mélancolie couleur de nuit et dormir, plus belle que mélancolie couleur de nuit et brouillard...
Bonne journée Myrto
Le rouge absolu, éblouissant, qui nous surprend toujours c'est Lui plus que tout autre. Mon jardin est l'ami des coquelicots et l'apparition des premières corolles froissées telles les ailes des papillons naissants, chaque année me réjouit.
Une ancolie couleur de nuit et dormir.
Bonsoir EvaTu peux le dire Dan ! Jamadrou est aussi généreuse en mots qu'en sentiments, et on peut dire qu'elle est l'antithèse d'eva, d'une certaine façon ! lol ! Du coup le contraste entre les deux personnes peut être... un régal !
Avec la tempête qui s'annonce Dan, toutes les feuilles vont s'envoler d'un coup, et on ne verra même pas la couleur de l'automne ! Je redoute l'hiver plus que tout ! (en tout cas, bien plus que la canicule !)
Rêve d’été.
Je t’offrirai le coquelicot
Fragile et gracile
Celui qui sur les bords de ton chemin
Dans le terrain vague de ton âme
Pousse et grandit.
Pétales rouges apaisants ton cœur
Pour un repos si doux.
Dans la terre durant ton hiver
Germera l’espoir
Dans tes moissons à belle foison.
Je t’offrirai l’églantine
Celle que chante le troubadour
Petit ménestrel aux roses pétales
Qu’on effeuille en récitant
Le plus doux des requiem
Celui de l’amitié d’amour naissant
Je t’offrirai le Rêve dans les bras du sommeil
Bonheur éphémère du plus discret des trouvères
Celui pour qui liberté ne rime pas avec vanité
Mais avec un pétale d’éternité.
Je t’offrirai la lune le coquelicot et l’églantine rose…
jamadrou 27 octobre 2013allons allons Éva, reprends ta plume pour nous chanter le printemps car ton texte a un air d'automne là, mais il est bien beau quand même !
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salut M. le spameur ! au moins quand vous spamez, tâchez donc que ce soit en rapport avec votre site ! J'ai suffisamment de billets de voyage pour que vous ne veniez pas polluer un autre billet !