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Rideaux
Je défends mon bonheur comme on fait des trésors,
Contre les regards durs et les bruits du dehors.
Les rideaux sont tirés sur l'odorant silence.
Où l'heure au cours égal coule avec nonchalance.
Notre chambre paraît un jardin immobile
Où des parfums errants viennent trouver asile.
Mon existence est comme un voyage accompli.
C'est le calme, c'est le refuge, c'est l'oubli.
La lampe veille sur les livres endormis,
Et le feu danse et les meubles sont nos amis.
Renée Vivien
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Commentaires
19BenissaDimanche 24 Avril 2011 à 08:23Superbe ouvrage de ferronnerie pour encadrer cette fenêtre. l'ambiance décrite me convient pour l'hiver... mais là, j'ai trop en vie d'être à l'extérieure à profiter de toute cette chaleur, de tout ce soleil! quelle merveille ce temps... à part la sécheresse qui déjà sévit.RépondreJ'aime beaucoup, beaucoup, beaucoup ce poème. Il traduit parfaitement ma pensée. Et la fenêtre Art Nouveau cadre parfaitement.
Merci à toi.J'aime bien les fenêtres en général... celles cachées, celles entr'ouvertes d'où s'échappent les parfums des mets cuisinés dans les régions du sud... Je ne connais pas "Le rideau rouge"... C'est toi qui attises ma curiosité ce soir...
les rideaux qui jouent à dissimuler pour mieux attiser la curiosité m'ont toujours fasciné.
Un magnifique hommage aux mystères des rideaux faux complices est la nouvelle de Barbey d'Aurevilly "Le rideau rouge"Oui, je pense que c'est un immeuble de riches... Mais moi, je regarde, et personne ne peut m'empêcher de regarder, de tout manger des yeux, de me régaler à en être malade de plaisir... Bisous Danae et bon week-end (tu fais la chasse à l'oeuf dans ton jardin ?)
C'est à dire... que c'est souvent le contraire, je finis par trouver des mots qui conviennent à mes photos de hasard... Bises Loridyl
"la façade appartient à celui qui la contemple"... en vertu de cette belle affirmation je suis partout chez moi Nelly !
C'est le premier étage d'un salon de thé dans une rue médiévale derrière la cathédrale... Je connaissais cette rue mais je n'avais jamais remarqué le décor de cette fenêtre... On peut venir dix fois, cent fois à Rouen, il y a toujours des choses à découvrir, des surprises à photographier...
Il doit falloir être riche pour habiter une telle maison ! Si l'intérieur est aussi beau que l'extérieur, alors on doit s'y sentir bien? Bon we pascal Evaje pensais que c'était chez toi, je te verrais bien là ...J'adore cette fenêtre, j'imagine la maison qui va avec, bien qu'elle ai été prise à Rouen, on lui donnerait un air plutôt méridional, et ce poème illustre parfaitement l'ambiance d'un doux chez soi...C'est une belle photo Eva, une de celle qui permet d'imaginer toute une histoire, mais que se passe t-il donc derrière ces rideaux !
En plus, je suis gâtée, j'emporte en prime quelques vers de ma muse Renée.
Bon début de week-end pascal
bises
CaroLINEJ'ai photographié cela à Rouen... je connaissais cette façade, mais je n'avais pas vraiment remarqué ces "rideaux" de fer forgé. (ça ne m'étonne pas que vous aimiez cela...)
Où avez vous pris Eva cette magnifique fenêtre ? J'adore ! Bisous à vous et bonne journée. DominiqueDes mots décrivant un doux intérieur, dans cette maison de style "art nouveau"ah oui c'est vrai qu'ils ont cette particularité les rideaux. Il y en a de très beaux.
bonne nuit Eva
clemcette photo lumineuse éclaire à merveille ces mots ; à bientot Eva...
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