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Rouen : la cathédrale de Monet aux pixels
Les affinités électives.
Nul ne peut empêcher la force mystérieuse des affinités électives.
Chacun d’entre nous est un kaléidoscope. Lorsque que le hasard met en présence deux personnes dont les couleurs peuvent se superposer exactement – même un court instant – il en résulte une jouissance fine et comparable à nulle autre. C’est un plaisir que l’on recherche constamment quand on l’a connu une fois.
De cet instant privilégié peut naître une addiction. Le manque peut être une souffrance terrible, et la quête de ces instants de connivence devient alors une priorité.
texte et photos eva baila ©
Tags : peintres, photo
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Commentaires
@Francesco :
@Danae : merci ma chère Danae, mais je ne suis pas une artiste... C'est mon appareil photo de l'époque qui était très doué !... Bises
Eva, je partage en plein ce que tu dis à propos des affinités électives… un plaisir précieux et rare….
J'adore ton texte et tes images…
Bonjour ma chère Eva, tes photos sont sublimes et incitent à y voir de la magie. Monet ne s'occupait de la couleur des pixels, mais il avait l'oeil de l'artiste, comme toi ! Bises et félicitations pour cette présentation.
Tu es bien de ceux-là qui favorisent cet enchantement... c'est un don véritable... et plus encore : faire durer dans le temps les liens tourbillonnants semble une évidence avec toi, alors qu'avec d'autres ça relève du prodige ... Bises, mon ami fidèle :-)
Comme la diaprure de ces pixels disent bien le mouvement kaléidoscopique des liens tourbillonants qui nous entourent que nous captons et émettons et qui, lorsqu'ils convergent, créent les irrésistibles et mystérieuses attractions ; les affinités électives.
Un émerveillement... (j'ai déjà lu ces mots, il me semble;)Jeanine, si tu savais mon histoire d'amour avec la cathédrale de Monet : à une époque, je logeais à Rouen et je traversais tout Rouen à pied vers 8h. En automne, Rouen à cette période était vraiment plongée dans le Smog : brouillard et pollution, et quand j'arrivais au niveau de la Place, la Cathédrale surgissait soudain du SMOG : c'était un émerveillement, je la voyais telle que Monet l'avait peinte quelques dizaines d'années plus tôt, installé en face, au 1er étage au dessus de l'ancien Bureau des Finances (devenu maintenant Office de Tourisme). Je l'ai vue comme LUI, à toutes les saisons, passant par toutes les nuances et toutes les tonalités de lumière... Bises à toi. Merci de ton passage. eva.
Je viens moi aussi te dire combien j'ai aimé ces photos! Belle créativité! Je connais Rouen. C'est le souvenir de Jeanne d'arc qui m'a le plus émue! Quand à ce texte, je le relis toujours avec un immense plaisir, tellement il sonne vrai à mes yeux! Bises Eva.C'est très original ces clichés . Personnellement j'adore ce styleJ'ai pris ces photos en pause avec un appareil argentique. J'ai gardé délibérément le flou pour rappeler l'impressionisme de Claude Monet. J'ai eu l'occasion de voir plusieurs toiles représentant la cathédrale de Rouen, rassemblées à l'occasion d' une exposition exceptionnelle... c'était vraiment extraordinaire. C'est en souvenir de cet évènement que j'ai voulu poster ces photos et y associer ce texte des "affinités électives" tant je me sens en complicité à la fois avec Monet (en l'occurrence) et Rouen, qui est une ville attachante.
eva.
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Le magnétisme de tes photos originales trouble et interpelle. C'est intense. Et ta façon de dire les affinités électives, le plaisir que procure l'accord parfait de deux esprits, comme une forme d'ivresse que l'on chercherait à retrouver encore et encore, tout me va comme un gant.
Bisous à toi Eva.