• Selinunte (2)

     

    Selinonte, temple G

     

    Le temple G, qui fut probablement celui d'Apollon, est tombé en ruines (tremblement de terre ? Tsunami ?) Ses colonnes dont une seule a été restaurée, était constituées de cyclindres de pierre pesant cent tonnes chacun et le sanctuaire n'a sans doute jamais été achevé. On a toutefois découvert des fragments de sa décoration de stuc recouverts de peintures. Il s'élevait à plus de trente mètres de haut.

     

    Selinonte, temple G 1

     

    On peut voir sur la photo ci-dessus, un chapiteau retourné dans sa chute... 

     

    Selinonte, temple G 2

     

    Juste au Sud de Campobello s'ouvrent les Cave di Cusa, ces carrières qui, à l'époque classique, fournirent les pierres pour la construction de Sélinonte. D'anciennes gravures sur pierre montrent comment les chapiteaux à demi ouvrés étaient soulevés de terre et les colonnes apportées à Sélinonte sur des charrois. Des fûts de colonne destinés au temple G ont été abandonnés dans la carrière lorsque la cité fut vaincue et détruite.

     

    DSC02747a

     

    Outre le grand intérêt culturel du site, le paysage environnant et la vue sur la mer sont absolument magnifiques. 

     

    Selinonte, temple E

     

     

    Selinonte, temple G9

     

     

    DSC02761a

     

     

    Selinunte (2)

     

     

    photos eva, juin 2011 (à suivre)

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  • Commentaires

    19
    Mardi 30 Août 2011 à 09:07
    Comme toujours tes photos, chère Eva, sont de véritables fenêtres ouvertes sur ce que la sensibilité de ton regard nous donne à découvrir ; j'ai été surpris par l'aspect d'un chapiteau dorique à l'envers, il prend une toute autre allure, et ravi par la graminée folle et tremblotante sur fond d'azur de la dernière photo
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    18
    Dimanche 28 Août 2011 à 21:10

    La première fois que je suis allée à Taormine, c'était fin octobre, et la lumière était magnifique, les bougainvilliers fleurissent presque toute l'année, on se promenait en manches courtes...

    17
    Dimanche 28 Août 2011 à 07:10
    Tu m'as bien fait découvrir l'ile. Je ne dirais pas que tu m'as donné envie d'y aller puisque j'en ai envie depuis bien longtemps mais tu me pousses à me décider. Merci pour ce beau reportage.
    16
    Jeudi 25 Août 2011 à 09:04

    ça a résisté suffisamment pour être encore ici, nous faire réflêchir sur la précarité des orgueils humains face aux forces de la nature... La beauté du rivage, elle, n'a pas changé... Bises Alain, et bonne rentrée chez toi...

    15
    Mercredi 24 Août 2011 à 23:28
    C'est superbement beau et très impressionnant tout cela, et c'est désolant de voir que même cela qui fut de la plus grande solidité et d'harmonie parfaite ne résiste pas aux millénaires : la beauté devrait être éternelle !
    Grosses bises Eva,
    AM
    14
    Mercredi 24 Août 2011 à 22:13

    On nous a expliqué comment on les taillait, comment on les transportait, mais je ne me souviens plus comment on les soulevait... Il faudrait que j'y revienne :-))))

    13
    Mercredi 24 Août 2011 à 21:49

    Bonsoir Mario, je peux écouter les titres Deezer sur mon blog, je peux aussi écouter sur le tien et sur les autres blogs, depuis mon administration je peux en saisir d'autres... Je ne peux pas te dire ce qui se passe... En revanche, certains titres que j'avais enregistré il y a deux ans sont devenus muets (ceux de Paco Ibañez par ex. mais c'est parce qu'ils ne figurent plus dans le répertoire Deezer)...

    12
    LNO
    Mercredi 24 Août 2011 à 20:47
    bonsoir Eva, je suis triste, depuis où je suis, je ne sais plus ce qu'il se passe, je ne parviens plus à écouter les titres de musique que j'ai incorporé avec Deezer...Je ne sais pas si c'est possible pour toi d'écouter Deezer ?
    11
    eva
    Mercredi 24 Août 2011 à 17:18
    Ah ces couleurs... d'autant qu'aujourd'hui, ici, retour de la grisaille (avec l'avantage d'un retour à des températures normales).
    10
    Mercredi 24 Août 2011 à 13:11
    On à beau faire toujours plus beau toujours plus haut toujours plus costaud, il faut bien garder à l'esprit que la nature en viendra à bout....à une ère ou à une autre !! :-)
    Bonne rentrée !!
    9
    Mercredi 24 Août 2011 à 12:13
    toujours très beau
    8
    Mercredi 24 Août 2011 à 11:54
    Ces chapiteaux de colonnes sont impressionnants de grandeur et de poids. On se demande comment ils faisaient pour les ajuster en hauteur ! J'attendais de voir les gravures explicatives. Bises Eva
    7
    Mercredi 24 Août 2011 à 11:09

    hé oui Dominique ! c'est la raison pour laquelle j'ai laissé ce touriste planté là !

    6
    Mercredi 24 Août 2011 à 11:08

    Ils avaient besoin de la protection des dieux, mais les prêtres étaient aussi de grands stratèges : ils savaient qu'un peuple qui bâtissaient "grand" était respecté, et ces temples bâtis en hauteur se voyaient de loin, et de ce fait la communauté étaient crainte, parce que riche et puissante, et aussi "aimée des dieux" et protégée par eux... Les prêtres étaient aussi souvent des "banquiers" (ils prêtaient de l'argent et prenaient en gage des terres). Toute une organisation qui ressemblait plus à de la "politique" qu'à de la religion...

    Tu as raison pour le tremblement de terre. Le guide a évoqué la possibilité d'un tsunami à cause de la proximité de la mer. Des seules forces guerrières n'auraient jamais pu mettre à terre un édifice aussi gigantesque. Le guide a expliqué comment on se servait de fibres végétales pour façonner des cordages pour transporter les énormes blocs de pierre... Cétait passionnant ! (j'adore me régaler l'oeil par les fenêtres de mon grand couloir !) Bises.

    5
    Mercredi 24 Août 2011 à 11:00

    oui, ils ont relevé une seule colonne (que je n'ai pas photographiée) pour donner un aperçu de la taille gigantesque...

    4
    Mercredi 24 Août 2011 à 09:02
    Impressionnant chaos du début. Et le personnage debout devant le chapiteau nous renseigne bien sur l'échelle de l'ensemble. Bises et bonne journée (couverte ici). Dominique
    3
    Mercredi 24 Août 2011 à 08:13
    Ces bâtisseurs ont souvent choisi des sites où la vue superbe s'élargit se perd au loin, comme si un désir d'infini et d'élévation présidait à la confection de l'ouvrage. Il en est de même pour les monastères chez nous...
    Ces oeuvres colossales ne peuvent être "portées" et menées à bien que par une forme de FOI. Je suis impressionnée par la démesure autant que par les raisons possibles de la destruction : seul un tremblement de terre peut l'expliquer : il y a une faille pas très loin en Méditerranée.
    2
    Mercredi 24 Août 2011 à 07:04
    Un vrai plaisir tes intéressants articles sur la Sicile. Bonne journée.
    1
    DAN
    Mardi 23 Août 2011 à 23:41
    A voir la taille du chapiteau comparée à la taille de l'homme, ce temple devait être gigantesque !
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