• Le nez en l'air, dernière promenade à Monflanquin...


    Je salue mes amis du Sud Ouest, ceux qui l'ont quitté, ceux qui sont restés, et ceux qui viendront un jour le découvrir...








    photo eva septembre 2009 ©

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  • Eglise St André au clocher-mur partout répandu dans les fondations purement rurales.
    La forme du pignon triangulaire central a dû être enrichie de deux tours disposées de part et d'autre.






















































     



     









































    La voirie se complète de carrerots . Intercalés entre les rues de plus grande largeur ils sont réservés en raison de leur étroitesse aux piétons . Le carrerot des  Crugiers, le carrerot des Augustins ou celui de Bernard Palissy complètent le damier urbain et délimitent avec l'ensemble des autres rues des  "carrierats" c'est à dire de quartiers ; lesquels ont longtemps servi de base territoriale à la répartition fiscale .

    (photos eva septembre 2009 ©)


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  • Outre la maison du Prince Noir avec ses fenêtres à meneaux, on peut voir des maisons du Moyen Age, à colombages et encorbellement.
    Même si de nombreux remaniements sont venus pertuber le bâti médiéval, les maisons des XIIIe, XIVe et XVe siècles constituent encore une grande partie de l'architecture de Monflanquin.


    Place des arcades, n° 33 (Cadastre 1981, Parcelle 329 de la section Ao). 

      Située au coin sud/est de la place des arcades, à l'angle de la rue Sainte Marie et de la rue de l'Union. Son couvert surplombe cette dernière. La disposition de sa parcelle est différente de celle des autres maisons sur la place. Sur parcelle d'angle, le rectangle ne s'étire pas dans un axe Nord / Sud mais Est / Ouest. Cette disposition particulière est certainement due à un réaménageant puisque la maison s'élève sur deux modules initiaux quand on la regarde depuis la place. C'est une maison à deux façades à pans de bois. Le couvert est porté par trois poutres qui reposent sur des piliers ou des colonnes de pierre. Les arcades du couvert sont donc formées des sablières basses du pan de bois. Le premier étage est ajouré de trois baies rectangulaires de différents gabarits. Le deuxième étage est également ouvert par trois fenêtres, plus étroites que celles du premier étage et surtout décalées par rapport à celles-ci. Une grande croix de Saint-André souligne le centre de la composition au premier étage et contribue à la solidité de la structure. La sablière de chambrée est pourvue d'une moulure dans sa partie supérieure. La façade est, rue Sainte Marie est une façade à pan de bois classique avec de légers encorbellements aux deuxième et troisième niveaux. Au rez-de-chaussée, une poutre formant sablière porte une série de douze solives, elles-mêmes surmontées de la sablière de plancher du premier étage. Celui-ci est ajouré de deux baies rectangulaires, une grande et une plus petite. Cette dernière a été percée plus tardivement et a remplacé celle d'origine qui se trouvait sur la gauche, au-dessus de la petite croix de Saint-André. Cette dernière était probablement pourvue d'un croisillon. La grande fenêtre, également déplacée sur la droite devait avoir un meneau et des croisillons. Des petites croix de Saint-André soulignent les emplacements initiaux de ces baies. Ces déplacements de fenêtres en façade témoignent de la flexibilité de cette architecture en pan de bois et de la facilité de transformation des volumes intérieurs par déplacement des cloisons.
     





    Rue & Place des arcades, n° 17 (Cadastre 1981, parcelle 215 de la section Ao)

        Maison en pierre fortement restaurée au XIXe siècle. Une façade, le long de la rue des arcades est pourvue d'un pan de bois avec deux baies à croisées et un colombage en losange. Deux des trois poutres qui soutiennent le couvert ont été datées de la première moitié du XVe siècle.





     









    Rue Sainte-Marie, n° 11 (Cadastre  1981, Parcelle Ao 206)


        Située sur le moulon de l'église Saint-André, cette maison occupe l'angle de la rue Sainte-Marie et de la rue des Arcades.  C'est une maison rectangulaire, massive qui occupe toute la parcelle. Au rez-de-chaussée de la façade ouest, deux arcades brisées ouvraient sur la rue Sainte-Marie (elles sont actuellement comblées) : une grande pour une boutique et une petite qui pouvait servir de porte. Le 1er étage était éclairé par une baie géminée. Il est probable que la deuxième ouverture ait été, à l'origine, identique à la première. Au rez-de-chaussée de la façade sud, une grande arcade brisée et une plus étroite sont encore perceptibles. Cette façade a été très remaniée. Il est cependant possible de discerner les traces d'une baie géminée. L'ensemble peut être daté de la deuxième moitié du XIIIe siècle.



     




    Rue des arcades, n° 9 (Cadastre 1981, parcelle 468 de la section Ao)
     

     Maison d'angle avec les deux façades à pan de bois. Rez-de-chaussée en pierre, premier étage en pan de bois et hourdis en brique, deuxième étage en pan de bois et hourdis en torchis. Latrines et évier. Deux entraits dans les combles et la sablière de chambrée du deuxième étage ont été datés du début du XVIe siècle.

    source:http://www.societes-savantes-toulouse.asso.fr/samf/grmaison/geomm/france/47/monflanq/monflan.htm

    photos eva, septembre 2009 ©
     



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    Jolie petite bastide perchée du Lot-et-Garonne dominant la vallée de la Lède entre Agenais et Périgord, fondée au XIIIe siècle par Alphonse de Poitiers, elle résista aux nombreuses attaques anglaises.

    Avant les guerres de Religion, la population était nombreuse et l'artisanat prospère. Elle subit ensuite des attaques qui mirent l'église et le couvent des Augustins à feu et à sang. Au XVIIIe siècle, la cité vécut une ère de prospérité mais l'après révolution provoqua un exode rural.
    Aujourd'hui, Monflanquin recèle de nombreux souvenirs de son passé comme le portail décoré de l'église, la maison du prince Noir, un réseau de ruelles dites carrérots et une belle place entourée de maisons à arcades (place d'ailleurs qui a perdu sa halle démolie en 1830).



    Monument historique, ses voûtes d'ogives et ses baies géminées dominent la place. Cette maison dite du Prince Noir est la plus remarquable de la bastide. Le Prince Noir, fils du roi d'Angleterre Edouard III et vainqueur de Jean le Bon à Poitiers en 1356 y aurait séjourné. Il fut surnommé ainsi à cause de son armure noire. En raison de son emplacement privilégié et sa décoration, cette maison était certainement réservée à l'usage du personnage le plus influent de la cité : le Bayle ou le Sénéchal.


    Place Foch à cornières (13ème S)


     













































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    photos eva septembre 2009 ©

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