• Sur la piste de Ferdinand Marrou, ferronnier d'art.

     

    Sur la piste de Ferdinand Marrou, ferronnier d'art.

     

    Né en 1836, Ferdinand Marrou  quitte l'école très jeune et devient apprenti ferblantier. En 1863 il s'installe dans l'atelier rouennais de François Depeaux. 

    Marrou est spécialiste des crêtes et épis de faîtage, il fabrique des couvercles de baptistères. En 1875 lanternons et clochetons sont l'oeuvre maîtresse de Marrou sur la cathédrale de Rouen. Hauts de 25m et pesant 25 tonnes, ils sont en cuivre sur un support en bois et fer.

    La riche paroisse Saint Romain se devait, elle, de posséder un clocher digne de ses fidèles et Marrou édifie en 1877 un pastiche en plomb de style Renaissance rappelant les beffrois flamands.

    Bien que sa production soit essentiellement rouennaise, Marrou s'illustra aussi dans les environs, réalisant les ferronneries du Palais de la Bénédictine à Fécamp ainsi que la coupole et le campanile du Monument Jeanne d'Arc de Bonsecours.

     

    DSC00739.JPG 

     

    ci-dessus, façade rue Saint Romain à Rouen, richement ornée par Marrou

    « Fantôme d'amour (Dino Risi)l'autre moi-même... »

  • Commentaires

    8
    Mercredi 25 Décembre 2013 à 16:29

    Un beau métier !

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    7
    Lundi 23 Décembre 2013 à 20:36
    Tendre souplesse du fer.
    C'était le métier de mon père...
    6
    Mercredi 6 Novembre 2013 à 10:07

    ton billet sur Troyes m'a donné bien envie de visiter cette ville... 

    5
    Mercredi 6 Novembre 2013 à 09:34
    Détails magnifiques qui doivent nous faire errer dans les rues des villes le nez en l'air, à l'affût des beautés qui subsistent du passé.
    L'entretien et la restauration de ces oeuvres d'art permettent que des artisans prennent la relève. Mais ils se regroupent dans les lieux favorables, où il y a du travail, où l'on fait appel à leur talent. Pendant ces 3 semaines que je passe à Troyes, je suis stupéfaite de le constater.
    Tu serais émerveillée, comme moi-même en visitant Troyes: tout le centre ville est comme çà, constitué d'anciennes maisons à pans de bois, restaurées et toujours habitées. On parle toujours de Reims, mais Troyes sa voisine est une merveille! J'ai prévu de faire un billet sur ces maisons, tu verras.
    4
    Mardi 5 Novembre 2013 à 11:40

    et tant d'autres hélas !

    3
    Mardi 5 Novembre 2013 à 11:39

    En 1902 Marrou ouvre une agence de vente rue Saint-Romain près de l'archevêché. Un coup génial de publicité : la façade ne passait pas inaperçue des ecclésiastiques, excellents clients potentiels. Comme on le voit sur la photo, du sol au dernier étage, les ferronneries étalent savamment l'art du maître devenu fervent adepte de l'Art Nouveau naissant !

    Aujourd'hui, c'est un salon de thé ! 

    Bonne journée Dan 

    2
    Mardi 5 Novembre 2013 à 09:13
    Ferronnier, ferblantier: métiers d'art en voie de disparition, disparu.
    1
    DAN
    Mardi 5 Novembre 2013 à 08:17
    C'est tout simplement magnifique, quand je pense à l'extrême pauvreté architecturale d'aujourd'hui on ne peut que regretter la richesse d'hier, même si celle-ci n'était pas appliquée sur les habitations ordinaires !
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