• Sur les pentes du Vésuve.

    Sur les pentes du Vésuve.

     

    Les secousses répétées et violentes du sol devaient être d'un mauvais présage : les Champs Phlégréens allaient bientôt rappeler leur terrible origine... Après 16 ans d'un calme relatif, le 23 août 79, sous Titus, éclata le drame terrible. Le Vésuve lança des torrents brûlants  de lave, de boues et de cendres. En quelques jours, la Campanie fut dévastée : Herculanum, Rétina, Oplonte, Tégianum, Stabies et Pompei disparurent ensevelies. La lave épargna Pompei située sur une petite colline de tuf. Les cendres et les pierres ponces (lapilli) lui servirent de tombeaux.

    Aujourd'hui, les flancs de la montagne sont couverts de coulées de lave mais généralement densément boisés, avec des broussailles en haute altitude et des vignobles à basse altitude. Actuellement, les coulées de lave de la dernière éruption datant de 1944 sont bien visibles (ici en gris sur la photo ci-dessus) car elles n'ont pas encore été recouvertes par la végétation.

    Quand on s'approche du cratère, on peut voir des fumerolles s'échapper des fissures (non visibles sur les photos).

    La falaise offre à la vue des couches de lave grise alternant avec des blocs de ponce blanche et de tuf jaune... 

    Le réveil du Vésuve est une certitude aux yeux des scientifiques. L'éruption attendue devrait dégager une énergie colossale, détruisant tout sur son passage sur plusieurs kilomètres en quelques secondes... Et le coeur de Naples ne se trouve qu'à 12km à vol d'oiseau du cratère...

     

     

     Visionner également une video extrêmement intéressante : ici

    « Grenade.Tirer sa révérence... »

    Tags Tags : ,
  • Commentaires

    7
    Mercredi 16 Décembre 2015 à 09:54

    Coucou Eva, ils sont impressionnants ces volcans. Je reviens des canaries et j'ai vu le pic de Teide mais éteint pour l'instant. Les cendres volcaniques sont riches pour les cultures aussi les gens bravent les dangers pour faire pousser de quoi survivre. Gros bisous

    6
    Mardi 15 Décembre 2015 à 15:45

    Bonjour Eva.

    Aujourd'hui jour de pluie, c'est un instant idéal pour regarder le documentaire que tu suggères de regarder.

    On a beau faire on a beau dire, nous vivons tous aux bords d'un danger, parfois en le sachant, parfois en l'ignorant.

    Et comme disait Henri "on nait, on vit, on trépasse" he.

    5
    Dimanche 13 Décembre 2015 à 12:46
    Henri-Pierre

    Nous savons tous l'impermanence de toute chose, mais la chronique de cette menace est terrible.

    4
    el duende
    Jeudi 10 Décembre 2015 à 08:35

    Impressionnante la bouche d'ombre. A part ça on se croirait dans le midi : même roche, même flore. pas de doute nous sommes en Méditerranée. Pourquoi as-tu choisi de la musique des Andes ? il faut dire que là-bas les volcans sont légion.
    Mais pourquoi donc les gens vont-ils se mettre aux endroits dangereux ? pourquoi les autorités les laissent-ils faire ?

    En Amérique latine, il y en a qui vivent dans les cratères. C'est kamikaze ! Bonne journée à toi. J.

     

     

      • Jeudi 10 Décembre 2015 à 10:01

        Il y a plein de raisons qui font que les gens se fixent là... Naples s'est agrandie au pied du volcan qui sommeille... On a toujours un peu l'impression qu'on est de passage, que c'est du provisoire le lieu où l'on vit... et puis le temps passe, et puis on s'y trouve bien, et puis on a oublié qu'on aurait pas dû... Et puis le volcan explose... mais de toute façon il faut bien mourir un jour... Il y a du fatalisme dans cette attitude là...Quant à la musique des Andes... pourquoi pas ? je trouvais qu'elle allait bien avec les images (et puis, ce n'est pas "el Condor pasa".... intello

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    3
    DAN
    Mercredi 9 Décembre 2015 à 23:13

    J’ai parcouru plusieurs fois les pentes du Vésuve, et vu les « dégâts » qu’il occasionna lors de l’éruption de 79, le plus impressionnant reste Herculanum avec ce mur de lave séparant la mer des premières villas qui se trouvaient tout au bord. Aujourd’hui quand on regarde depuis le Vésuve jusqu’à la mer on n’aperçoit qu’habitations, si un jour il se réveille ça va faire d’énorme dégâts et beaucoup de victimes à moins que les scientifiques prévoient longtemps à l’avance son réveil, ça permettrait d’évacuer la population, mais auront-ils le temps et les moyens de partir  ? Rien n’est moins sûr !

      • Mercredi 9 Décembre 2015 à 23:56

        Le plan d'évacuation n'est pas prévu pour toute la population, il est grandement insuffisant... Ce sera une vraie cata ! Bonne nuit Dan !

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :