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The deep 1953 (Jackson Pollock)
Aujourd’hui, si grand vertige me prend, que je ne veux rien d’autre
Que la profondeur du noir entre ce blanc astral,
Etre happée par l’obscur, disparaître au fond,
Tout au fond des ténèbres impénétrables,
Etre mangée par elles, engloutie à jamais…
Blanc vaporeux en volutes légères efface-moi, hélium-moi…
eva, ce 13 septembre 2015
Tags : peintres, mots, art contemporain
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Commentaires
Bonjour Eva.
Helium...Hélios un soleil blanc ouvert sur une crevasse vertigineuse.
C'est une très belle mise en mots ténébreuse de cette peinture provocatrice d'idées noires.
12AlezandroLundi 14 Septembre 2015 à 17:50Parfaite correspondance entre tes mots et la toile (belle au demeurant)
Aujourd'hui est un autre jour (c'est ma devise favorite) :-)...alors je te souhaite...
........des couleurs
Cordialement
Marie
C’est « le regardeur qui fait le tableau », écrivait Duchamp, je pense que sur ce point je suis en accord avec lui !
@Jean-François : vraiment ? deux fois ? c'est pour toutes les fois où eklablog ne fait pas suivre !!! Pour le verbe héliumer, ça ne se conjugue qu'à l'impératif ! :-)))
Jolie interprétation d'un tableau qui pourrait évoquer des vapeurs opiomanes. Il te fascine tellement que tu l'as envoyé deux fois !! Incidemment, j'aimerais conjuguer le verbe héliumer à l'imparfait du subjonctif...
@ El Duende : j'ai choisi cette oeuvre de Pollock parce qu'elle me fascinait spécialement. Une autre plus récente aurait été plus difficile à illustrer. Mais aujourd'hui je me sens très proche de lui et je suis si fatiguée que les mots sont venus tout seuls...
1el duendeDimanche 13 Septembre 2015 à 17:57Pas gaie aujourd'hui... mais en fin de compte, c'est ce dont nous faisons l'expérience chaque soir...
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Coucou mon Eva, mais rien n'est pressé d'aller vers ce tunnel tout noir, tout au bout où peut-être une vive lumière t'attend pour te mener vers d'infinis paradis !!! Gros bisous, peut-être, incertain ???