• Toi l'Ecrivain...

     

    Château de Beynac

     

    Toi l’Ecrivain, le créateur de merveilles,

    Toi qui m’invites au plus secret de ton univers,

    Pour moi seule tu décris le visible, le palpable, l’évanescent, et tu me prépares ainsi à recevoir l’invisible, l’impalpable et le souffle mystérieux de l’étrange…

     

    Toi l’Ecrivain, le Poète, l’Ami le plus intime,

    Tu deviens alors pour moi le plus étonnant passeur d’émotion : celui qui aide à saisir l’essentiel de ce qui se donne, de ce qui est apparent et de ce qui est caché…

    Avec toi, tout est clair, lumineux, initiatique, et magiquement, avec toi, le paysage devient une énigme belle et profonde, grave et surprenante…

     

    Alors il me suffit de fermer les yeux pour être transportée dans ton bureau d’écrivain, ce lieu matriciel, cet endroit doux et chaud comme un ventre, rassurant, abrité comme une caverne…

    Rien d’autre n’existe plus alors que ce refuge protégé et fécond, cette bulle idéale, prête à se détacher du reste du monde…

     

    … pour voguer loin, bien loin du morne quotidien.

     

    eva baila © 2008

     

    Château de Beynac (panorama)

     

    photos eva © mai 2011 

     

     

    « Château de Beynac (Dordogne)Les Barbares d'Occident (François Augiéras) »

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  • Commentaires

    24
    Mercredi 1er Juin 2011 à 05:37
    Bel hommage à l'écrivain qui nous emmène loin de notre monde, dans un imaginaire où l'on entre avec un plaisir sans cesse renouvelé.
    23
    Mardi 31 Mai 2011 à 09:22

    Ils sont mes amis... des amis lointains que jamais je ne rencontrerai... Merci à vous aussi pour les mots dont vous accompagnez vos images (l'image de vos toiles sur votre blog, et vos si belles photos de "Lointain" qui font rêver, le lointain dans le temps, comme le lointain géographique, ou le lointain secret de votre âme). Je vous embrasse Michel.

    22
    Lundi 30 Mai 2011 à 20:01

    Arf !!!

    21
    Lundi 30 Mai 2011 à 19:51
    Allons, allons, je vous ai déja dit de chercher un éditeur. db
    20
    Lundi 30 Mai 2011 à 19:41

    Mais heu... Dominique ! Je ne suis pas écrivain ! Moi, je gribouille des gentillesses à ceux que je lis, et que j'admire parce qu'ils me font tellement rêver....

     

    19
    Lundi 30 Mai 2011 à 18:56
    Très belle lettre que vous vous êtes écrite à vous même Eva. Bonne soirée à vous. Dominique
    18
    Dimanche 29 Mai 2011 à 16:21

    Mais oui, une autre, elle était si belle que je l'ai photographiée à tous les étages de ce beau village, et sous tous les angles de ce beau château... Pour toi aussi Danae, bonne fête des mamans, qui sont souvent comme la rivière : ample et généreuse, et qui donne tout...

    17
    Dimanche 29 Mai 2011 à 16:18

    "Pourquoi" et "A quoi bon" ne sont que des mots... On n'écrit pas forcément pour être lu (bien que...) mais pour se retrouver soi-même dans le dédale de l'Absurde au quotidien, dans le désert du Quotidien absurde... (et souvent, bien plus qu'on ne le pense, il se trouve forcément des gens, proches ou lointains, pour s'émerveiller de ces mots qu'on a jeté dans le grand univers... des mots à partager quand ils sont sincères...)

    Le sable de Merzouga est d'une grande luminosité, d'une grande douceur : délicieusement orangé et merveilleusement fluide, il coule et glisse, doux et chaud comme le bonheur... 

    16
    Dimanche 29 Mai 2011 à 15:21
    J'écrirai un jour, Eva.
    Certainement ou peut-être. Ou du moins j'essaie d'y croire malgré l'attaque des "pourquoi" et des "à quoi bon".
    Un jour...
    Sais-tu que j'ai une affection toute particulière pour Merzouga ?
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    15
    Dimanche 29 Mai 2011 à 14:56
    Pour accompagner ton texte sublime tu as remis la photo de la Dordogne et cette fois je n'oublie pas de te dire combien elle donne une idée de sérénité. Belle fête des mères chère Eva
    14
    Dimanche 29 Mai 2011 à 11:47
    la lecture c'est l'évasion,la connaissance et aussi la rencontre avec l'artiste écrivain qui nous déchiffre le monde. Ton texte dit tout cela de très belle façon. Merci pour cette rencontre, chère écrivaine...
    13
    Dimanche 29 Mai 2011 à 11:44
    Que tout ce que tu as écrit est parlant et sublime ! et avec ces photos si bien choisies ...
    bon dimanche chère eva, des bisous !
    12
    Dimanche 29 Mai 2011 à 11:43
    Ah Eva... merci pour eux, c'est vrai que nous avons besoin de leurs maux pour oublier les nôtres... et, vous, de le dire si joliment nous fait ajouter un merci tout spécial pour vos mots.
    Michel
    11
    Dimanche 29 Mai 2011 à 11:02

    J'ai découvert le Désert au Maroc, dans les dunes de Merzouga, et ce qui m'a surprise le plus c'est effectivement le silence. A la campagne le silence est plein de chants d'oiseaux, d'aboiements de chiens, et de souffles divers... Dans le Désert, le Silence est vraiment le Silence... (sauf le chant des dunes que je ne connais pas) et comme tu le dis, le désert prépare à ne plus être... ça me fascine vraiment, j'aime cela : la promesse de ne plus être, la perspective de ne plus souffrir de quoi que ce soit, parce que même si l'amour est une "douce souffrance" c'est une souffrance tout de même, une souffrance qui ne peut être remplacée que par un autre bonheur d'amour... Entrer en Désert comme on entre en religion... Se fondre dans le Désert et ne plus penser à rien d'autre qu'à ses étendues blondes et ocres, voir surgir les palmiers soudain, et franchir les portes dressées à l'entrée des villes... Voir traverser les dromadaires sur les pistes, ce sont pour moi les vaches que tu évoques : eux aussi sont tranquilles et rassurants, broutant le silence et la paix... Je reviendrai dans tes quatre déserts, parce qu'ils sont un hâvre de paix et que j'aime moi aussi ces voyages en Paresse, ces fuites dans le Temps Suspendu...

    10
    Dimanche 29 Mai 2011 à 11:01
    Comme ces choses la sont bien dites... Je n'ai qu'à me taire devant tant de talent !
    9
    Dimanche 29 Mai 2011 à 09:15
    Très très jolies photos, bravo ;-)
    8
    Dimanche 29 Mai 2011 à 08:10
    doux dimanche
    7
    Dimanche 29 Mai 2011 à 00:17
    Il m'arrive de m'en aller Eva, de tout abandonner et suivre les pas de ma Paresse que j'aime tant! Et quand je reviens, ou que tu me fais revenir, je te retrouve toujours là, à n'importe quel moment.O que j'aime m'arrêter dans ta prairie et brouter telle une vache la douceur de tout ce tu ne cesses de nous offrir.Généreusement.Continue à aimer cet écrivain...continue à aimer tout simplement! y a t il plus douce souffrance que celle de l'amour? Merci d'avoir visité mon désert empli de vide et de silence, comme pour préparer
    l'être à ne plus être... Merci
    , .,
    6
    Samedi 28 Mai 2011 à 23:56

    Une fois, tu m'as dit quelque chose du genre "j'aurais sans doute pu l'écrire mieux" -je crois que c'était à propos de Marrakech- et je t'ai cru volontiers... Je me suis dit que si tu te donnais le temps de travailler tes écrits, ils devraient être sublimes. J'espère qu'un jour tu le feras, parce que ton écriture spontanée est déjà très belle...  

    5
    Samedi 28 Mai 2011 à 23:51

    Tu sais bien que je suis incapable d'analyser un texte... Mais je ressens toujours aussi vivement l'auteur, et je suis toujours aussi émerveillée d'avoir l'impression qu'il l'a écrit pour moi, rien que pour moi... avec des mots que je n'aurais jamais trouvés... Qu'un écrivain travaille à sa création dans un bureau, dans une cellule, ou dans une grotte, c'est toujours comme une bulle, mais dans mon esprit, il doit avoir une vue imprenable pour laisser vagabonder son imaginaire...

    4
    Samedi 28 Mai 2011 à 23:46
    Quel bel hommage, à vous donner envie d'être enfin écrivain.
    3
    Samedi 28 Mai 2011 à 23:20
    C'est magnifique d'avoir la faculté de sentir les textes aussi fort. Quand à ton texte, c'est un bijou ... J'ai pensé à Neruda et à son petit bureau de la maison de la Isla Negra qui était effectivement comme une matrice !
    2
    Samedi 28 Mai 2011 à 23:06

    Ma chère Clem, pour être le photographe de tes textes, il faut être un vrai paparazi ! Tes personnages sont tellement actifs qu'il doit être souvent difficile de les suivre !...

    1
    Samedi 28 Mai 2011 à 22:59
    un très beau texte. J'aimerais être cet écrivain et toi tu serais le photographe de mes textes. lol
    bonne nuit
    clem
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