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Tu as bien fait de partir, Arthur Rimbaud !
" Cet élan absurde du corps et de l'âme, ce boulet de canon qui atteint sa cible en la faisant éclater, oui, c'est bien là la vie d'un homme ! On ne peut pas, au sortir de l'enfance, indéfiniment étrangler son prochain. Si les volcans changent peu de place, leur lave parcourt le grand vide du monde et lui apporte des vertus qui chantent dans ses plaies.
Tu as bien fait de partir Arthur Rimbaud, nous sommes quelques uns à croire sans preuve le bonheur possible avec toi"
René Char.
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Commentaires
oui, j'avais vu un télé film il y a quelques années... un truc vraiment fidèle et bien fait...
Il y a des êtres qui sont nés pour être tourmentés... C'est la vie !
Bisous Danae
Bel hommage aux deux poètes. Mais pourquoi tu n'as pas mis le poème en entier? Bonne journée.Je viens de lire le livre de Philippe Besson (les jours fragiles)qui parle des derniers jours de la vie de Rimbaud, après les poésies de ses vingt ans, la fin de sa vie a été terrible avec sa jambe coupée. Il est mort à 37 ans. Douce journée Evavous entendez ... le chant des grillons et l'allégresse de l'alouette
je ne savais pas René Char multi stylesCette photo, cette route, me font rêver à un été sans fin, à une promenade éternelle entre champs de blés murs.Grand merci Georges pour votre visite et votre appréciation.
Ici, le choix de la photo dans mes fichiers, a été dicté par les mots de René Char évoquant le souvenir de Rimbaud. La route devait être suffisamment abstraite pour illustrer les mots. La douceur même des blés devait rester une abstraction dans l'oppostion au revêtement dur et sec, bien concret de la route... Le paysage devait rester "une idée de départ" ou plutôt une idée de l'hésitation de départ... Habituellement "la route" ou "la piste" ou "le chemin" s'ouvre devant moi comme une invite à courir vers le point de fuite à l'horizon... Ici, je suis "au bord de la route"... avec mon hésitation et le vaste ciel ponctué de nuages... Tout est en promesse : la brûlante Afrique, les Ardennes presque aussi lointaines pour moi que l'Afrique... Ne reste que Rimbaud, à côté de moi sur le bord de la route...
Je me sens vraiment tout petit devant de tel écrits ! Par contre j'aimerai bien être très grand pour rejoindre la route de ta photo !
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La photo est magnifique qui nous laisse le loisir de rejoindre l'infini.
Chère Eva, cette association des deux monstres poètes que je préfère me touche infiniment.
Je t'embrasse avec ces mots de René CHAR:
"Ce qui gonfle ma sympathie, ce que j'aime, me cause bientôt presque autant de souffrance que ce dont je me détourne, en résistant, dans le mystère de mon coeur: apprêts voilés d'une larme"
(in Paroles en Archipel)