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Héra
"Je crois qu'en face du coeur humain et de la raison humaine, faits d'impérissables appels, il n'y a que le mirage de ce qu'ils appellent. Je crois qu'autour de nous, il n'y a de toutes parts qu'un mot, ce mot immense qui dégage notre solitude et dénude notre rayonnement : Rien. Je crois que cela ne signifie pas notre néant ni notre malheur, mais au contraire, notre réalisation et notre divinisation puisque tout est en nous."
Henri Barbusse.
photo eva baila © août 2010 Musée de Paestum.
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Commentaires
Bonsoir Dame Eva,
Voici donc une statue de la fameuse et colérique Héra. Je l'imagine gigantesque mais peut-être est-elle à taille humaine ? C'est drôle ce reflet qui apparait, çà donne un cachet d'étrangeté à la photo.
Au sujet du texte, j'aime bien l'idée que tout est en nous, mais de l'idée à la pratique, j'ai encore des pas de géants à faire.
CarolineJe suis comme vous Eva, je lis bien moins qu'autrefois. J'ai dû lire l'essentiel de la littérature qui m'intéressait entre 15 et 30 ans, mais je crois que le fait d'avoir beaucoup lu autrefois permet de faire la synthèse d'une lecture et même de l'anticiper, car nos réflexes sont intacts et parviennent à faire le tri des ouvrages par simple appréhension justifiée de leur contenu. Ça parait bizarre ce que je dis, car je l'explique mal, mais je suis persuadé que vous me comprendrez.J'aimais beaucoup Henri Barbusse autrefois. Quand je repense à tout ce que j'étais capable de lire à cette époque-là, je me trouve vraiment d'une indécente vacuité intérieure à présent.
Photos parlantes... et le texte...une petite merveille.Alain ! Veux-tu vraiment nous faire croire que tu penses à certains dévelopements de Bachelard dans le Paradis où tu te prélasses en ce moment ? Grosses bises...
Fort intéressante réflexion !
Cela me fait penser à certains développements de Gaston Bachelard, mais bon, c'est encore autre chose ...
En tout cas je t'envoie un amical bonjour et te dis "à bientôt",
Alain MARCNon seulement Barbusse sait s'exprimer, mais il a des choses à dire ! Tout le monde ne peut pas être Barbusse ou Camus ! Au moins, toi tu te rattrapes sur la peinture... Moi j'ai essayé cet après-midi, et je n'ai réussi qu'à sniffer la térébentine ! C'est déjà ça, ça m'aide à oublier que je ne sais rien faire....
J'ai découvert Barbusse entre 15 et 18 ans... (pas tout à fait la guerre 14-18 mais presque !)
Superbe Eva. Mille merci. j'en ferai sûrement quelque chose de cette phrase. Je vous embrasse et bonne soirée. DominiqueOh Dominique ! Quel plaisir de vous accueillir ici ! Je savais que cette citation vous plairait ! J'en ai une autre pour vous :
Marcheur, ce sont tes tracesce chemin, et rien de plus ; marcheur, il n'y a pas de chemin, le chemin se construit en marchant. En marchant se construit le chemin, et en regardant en arrière on voit la sente que jamais on ne foulera à nouveau. Marcheur, il n'y a pas de chemin, seulement des sillages sur la mer.
Antonio Machado
et je l'ai trouvée ici :
http://www.jardinierdedieu.com/article-luc-23-35-43-christ-roi-de-l-univers-2010-61330265.html
bises Dominique
Très belle phrase. Tout est en nous.oui, entre nos mains. Bises et bonne soirée.DominiqueTrès intenses ces paroles de Barbusse, il sait s'exprimer avec les mots alors que moi je suis très pauvre en la matière, peut être est-ce pour cela que je peins ?Des mots d'une grande lucidité. Quand on a compris que le rien est source de rayonnement et que tout dépend de notre REGARD posé, on a tout compris. Barbusse savait de quoi il parlait après les millions de morts de la guerre 14-18.
Merci ma belle pour cette phrase que j'emporte dans mes tablettes. C'est le genre de propos qui aide à vivre...
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Salut Demoiselle Caroline, je ne savais pas qu'Hera était colérique... je vais réviser ma mythologie...