• "Eu sei que vou te amar" Tom Jobim/Vinicius de Moraes

     

    "Je sais que je t'aimerai" Tom Jobim chante un poème de Vinicius de Moraes.

    Vinicius de Moraes : "C'était un original très exubérant, en perpétuel besoin de romantisme (il semblait qu'il se remariait tous les deux ou trois ans), un éternel adolescent dont on s'étonna à sa mort qu'il eût déjà 66 ans." Wikipedia

     

    Toute la douceur musicale brésilienne... et la voix caressante de Jobim...

     


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    "Meniño do bairro negro"

     

    Amélia Muge (nom complet Maria Amélia Salazar Muge est une chanteuse, instrumentiste, compositeur et parolière portugaise, née au Mozambique en 1952Sa musique allie tradition et innovation, partant des musiques traditionnelles portugaises et africaines pour atteindre une grande modernité. Elle utilise à la fois les instruments traditionnels et les "nouvelles technologies" dans cette recherche d'innovation. La musique d'Amélia Muge se distingue également par la beauté des paroles de ses chansons, mettant en musique à la fois ses poèmes et des poèmes de plusieurs poètes de langue portugaise.

    Paroles et musique de José Afonso "Menino do bairro negro"

     


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    "Felicidade" de Lupicínio Rodrigues

    "Luar do Sertão" de João Pernambuco (?) e/ou Catulo da Paixão Cearense (?)

    Interprété ici par Renato Borghetti.

    Fort d'une solide carrière internationale, ce musicien originaire de Rio Grande do Sul commencera bientôt ses 40 ans de carrière en 2023. Son premier album "Gaita Ponto" (1984) s'est vendu à plus de cent mille exemplaires et lui a valu le premier disque d'or de la musique instrumentale brésilienne.

    (Sur scène en partenariat avec le guitariste Arthur Bonilla) en live ci-dessous :

     

     


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  • "De terciopelo negro"

     

    Peinture Diego Rivera

     

    L'arum est le symbole de l'âme. Tout comme le lys, ses grandes fleurs blanches étaient très courantes dans les années 1900 lors des cérémonies religieuses importantes comme les mariages, les fiançailles ou encore les communions.

     

    Jorge Araujo Chiriboga (1892-1970) est un compositeur né à Riobamba (Équateur). Il a joué du piano, de la guitare et du bandolin. Dans les années trente, il fonda à Quito la "Compañía Dramática Nacional" puis la compagnie "Dramas y Variedades", dans lesquelles Araujo se produisit et où il rencontra la chanteuse Carlota Jaramillo, pour qui il composa quelques pièces de musique populaire. Avec son frère Ángel Leónidas et d'autres artistes tels que Rubén et Plutarco Uquillas, ils ont participé à la première programmation radiophonique de la station El Prado à Riobamba, une station fondée en 1925 en Équateur.

    C'est son épouse Carlota Jaramillo qui a inspiré cette chanson composée à Quito dans les années 40, interprétée et enregistrée en duo par Carlota et "El Potolo" Valencia en 1944. Quelques années avant la visite à Quito, la Compagnie de Ballet de Joaquin Pérez Fernandez, séduite par la douce tristesse de la mélodie et l'émotion naïve des paroles, demanda la permission à l'auteur d'adapter cette chanson à des tâches typiques des femmes des hauts plateaux, et d'ajouter "De terciopelo negro" à son répertoire.  Presque immédiatement la chanson fut reproduite sur des disques et des cassettes en omettant de mentionner l'auteur. Plus tard, une société de cinéma parisienne signa avec Annie Girardot un long métrage "Mourir d'aimer" reprenant le thème musical "De terciopelo negro" sans mentionner l'origine de la chanson ni l'auteur. C'en suivit un procès long et coûteux (11 ans) en particulier de la part de Carlota Jaramillo déjà veuve.

    Ne reste essentiellement pour moi, que la "douce tristesse de la mélodie et l'émotion naïve des paroles" interprétées par Paco Ibañez, comme un hymne tendre à la femme sud-américaine...

     

    De Velours noir

    Huambritay

    Si tu m’oublies, je couvrirai ma poitrine de velours noir

     

    Si tu m’oublies, Lys blanc,

    Si le lys est blanc Huambritay... toi, tu es brune.

     

    À la fontaine Huambritay tu m’apparus

    Je t'ai demandé un verre d'eau,

    Huambritay et ... tu ne me l'as pas donné.

     

    Tu me l’as refusé,

    Ma très chère, mon aimée.

     

    Si tu me refuses l'eau Huambritay... je perds la vie.

     

     

     

     


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