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"J'ai tant rêvé de toi que mes bras habitués
En étreignant ton ombre
A se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas
Au contour de ton corps, peut-être.
Et que, devant l'apparence réelle de ce qui me hante
Et me gouverne depuis des jours et des années,
Je deviendrai une ombre sans doute."
Robert Desnos (Corps et biens, 1930)
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Pardon pour vous, pardon pour eux, pour le silence
Et les mots inconsidérés,
Pour les phrases venant de lèvres inconnues
Qui vous touchent de loin, comme balles perdues,
Et pardon pour les fronts qui semblent oublieux.
Jules Supervielle (Les amis inconnus, 1934 - in Poètes d'aujourd'hui)
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Interview de Goerges Moustaki décembre 2011
En décembre 2011 on savait qu'il souffrait de problèmes respiratoires et que sa maladie irréversible le rendait définitivement incapable de chanter. Il a écrit plus de 300 chansons pour les plus grands interprètes. Il est décédé ce matin...
" et nous ferons de chaque jour, toute une éternité d'amour, que nous vivrons à en mourir"
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