• "chauffé jusqu'à l'incandescence..."

    "chauffé jusqu'à l'incandescence..."

     

    "Chez Bacon portraitiste, l'art de peindre semble ne pouvoir s'accommoder que de la haute tension, se trouve chauffé jusqu'à l'incandescence." Michel Leiris (Francis Bacon, face et profil)

     

      

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    « "à mille vibrations le coup reçu"L'ordalie à 200 à l'heure »

  • Commentaires

    8
    Dimanche 10 Décembre 2017 à 19:33

    Nicolas de Staël est un de mes peintres préférés. Je regarde très souvent ses œuvres dans les livres que j'ai à la maison. Par contre, je n'arrive pas à entrer dans l'œuvre de Bacon.

    7
    Jeudi 7 Décembre 2017 à 20:24

    J'ai vu dernièrement au musée Fabre de Montpellier une exposition sur Francis Bacon confronté à Bruce Nauman, deux générations et deux registres différents. je suis très attiré par l'atmosphère de Bacon et par sa vie même, par ses transgressions et sa fascination pour les corps déformés, agressés, à la limite de l'animalité... Une belle vidéo en complément!

    6
    Jeudi 7 Décembre 2017 à 13:52

    Mais pourquoi chaises ou tables seraient-elles privées de vie, Monsieur Leiris ?
    Il y a autant d'âme dans la justesse de proportions, le langage du style et la touche personnelle de l' ébéniste que dans la toile, la peinture, la technique et le langage du peintre.
    N'est-ce pas monsieur bacon ?

     

      • Jeudi 7 Décembre 2017 à 14:44

        Leiris n'évoquait pas le travail de l'ébéniste Henri-Pierre, mais plutôt la représentation en image d'une chaise ou d'une table !... Mais tu as raison : si la table et la chaise sont peintes en images par Schiele ou Magritte... alors... ça vaut bien Bacon (d'ailleurs, Bacon a peint souvent des lits... des cages... des trônes de prélats ! Bises mon ami !

    5
    Jeudi 7 Décembre 2017 à 11:54

    par CELUI pardon ...

      • Jeudi 7 Décembre 2017 à 12:09

        ah mais oui Nikole ! c'est pire encore que dans l'atelier de Lucian Freud ! (comme lui, il se servait de ses murs comme de chiffons, ou comme d'une palette), mais en plus, il y avait un bazar épouvantable et dans la video que j'ai mise en lien au bas de l'article, il explique qu'il est incapable de créer en dehors du cahos parce que la création même est un cahos... (selon lui !). Bacon me fascine depuis toujours, sa peinture est assez violente (je trouve) et contrairement à ça, lui, le peintre, est d'une douceur, d'une modestie extraordinaire... Il dit qu'il n'a jamais pensé vivre de sa peinture (encore moins s'enrichir avec ses oeuvres), il disait qu'il avait toujours prévu de travailler à côté, et qu'il l'a fait longtemps. Il disait qu'il peignait pour lui, et non pour plaire ou pour s'enrichir... Il disait qu'il était incapable d'expliquer ses oeuvres, et que d'ailleurs ça ne l'intéressait pas : une fois terminé un tableau ne l'intéressait plus. Il en a d'ailleurs détruit une grande quantité, n'étant jamais content de ce qu'il produisait, et la majeure partie de ses toiles conservées ont été peintes dans l'atelier qui est photographié dans ce billet. Il n'était à l'aise et créatif que dans ce bazar !

    4
    Jeudi 7 Décembre 2017 à 11:54

    Je suis -encore plus :-) que par celle de sa peinture- fascinée par l'aspect de folie brute que présentait son atelier : déstabilisant !

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