• ET

    Mon corps, étonné de vieillir,
    Regarde les signes du passé venir à leur tour.
    Et ma vie, de petits riens pris au sérieux,
    S'effiloche et tente encore de séduire.
    Elle y réussit parfois.

    Mais ce soir tous ces bruits m'aspirent,
    Me grignotent.
    Ces voix et ces cris me rongent, m'érodent,
    M'exténuent.
    Je pense à ma maison aux murs jaunis,
    Ce rien, ce pas grand-chose,
    Modeste exil.
    Un abri contre le temps,
    Mais inutile.
    Car c'est de dedans que vient la mort.


    Je n'ai pas, pas encore, trouvé de sens à ma vie.

    Les points cardinaux appartiennent

    Aux montagnes mes amies,

    Et à la mer lourde.

    Je reconnais alors être dépassé par ce monde qui,

    C'est stupide,

    Ne m'a jamais accueilli,

    Même si quelques fois j'y pleure.

    Et ce soir, avec respect et amertume,

    Je délaisse les Hommes.

    Entre voir et regarder,
    Se glisse l'instant propice
    Où l'âme monte et descend,
    Suit les rythmes et les flux de l'air,
    Qui ne cesse de manquer
    Et n'est pas le vent.

    Mais que m'importe finalement,
    Ici ou ailleurs,
    Puisque la mort vient de l'intérieur.

    (Didier GRIPARIS)
    Site Hautetfort link


     


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  • Sur la plage de Mahares...


    Sur la plage de Mahares, les matériaux délaissés ont trouvé nouvelle vie pour le plaisir des yeux...pour le plaisir des yeux de l’artiste et du visiteur…
    Les matériaux détournés sont devenus sujets de poésie, de vent, de liberté,
    Par la grâce de l’imaginaire de magiciens malicieux et complices de la mer et du sable…
    Renaissance joyeuse et tendre… mystérieuse et douce…
    Sérénité immobile… danse légère, course lancée,
    Emotion suspendue entre ciel et sable sur fond de mer…
    Sur la plage de Mahares...Sur la plage de Mahares...









    Sur la plage de Mahares...
    texte et photos eva baila
    (mai 2008)©


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  •  


    La Grande Mosquée de Kairouan force l'admiration par la grâce exceptionnelle de son élégante sobriété.
    La cour centrale, dallée de marbre, est entourée de galeries qui offrent une symphonie de chapiteaux et colonnes en provenance de sites archéologiques, constituant ainsi le plus grand musée de chapiteaux romains et byzantins jamais réunis dans un monument musulman.
























    Medina de Kairouan







    Kairouan, le vendredi 16 mai 2008. (photos eva baila ©)


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  • ... et les Romains inventèrent l'Op'Art, au IIeS, bien avant Vasarelly !

                                                                                   (Musée archéologique d'El Jem, mosaïques)





    Dionysos enfant sur le dos d'une panthère (fin du IIeS)




    Lions dévorant un sanglier.


    Tigre attaquant deux onagres (sortes d'ânes sauvages)




    Le musée archéologique d'El Jem jouxte le champ de fouilles de tout un quartier de Thysdrus,  bordé par la Maison d'Africa, reconstitution d'une villa patricienne à partir des fondations et de sols découverts en 1990 à El Jem.














    Africa
































    Dionysos

    20 mai 2008
    photos eva baila © 


      

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