• La "cité des belles tours" est sans doute la ville de Toscane qui a le plus conservé son aspect du Moyen Age. Les tours qu'elle dresse vers le ciel datent du XIIIe siècle. La ville en  comptait alors 76, forteresses familiales et symboles de puissance. Il reste treize aujourd'hui. Plusieurs dominent la piazza della Cisterna avec ses palais des XIIIe et XIVe siècles. Commençant ici, la via San Giovanni ainsi que la via San Matteo, l'autre grand-rue de San Gimignano, ont conservé leur atmosphère médiévale même si elles sont aujourd'hui bordées de boutiques modernes. (source : guide "Voir" Hachette)
























































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  •     Ponte Vecchio sur l'Arno (photos eva ©)




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  • Je promenais mon amertume, nonchalant, entre le golfe de l'aurore et le lac de la lune, quand je la vis insouciante sur ce tapis d'étoiles. Elle flottait, cette bulle, dans l'espace, à droite du firmament : position deux minutes dix degrés au Nord des têtes de lions, là où j'imagine se trouver le septième ciel.

    Quel était son prénom ?

    Continuant à marcher dans cette prairie aux airs d'automne, ma mémoire refusait d'oublier son image, elle, en compagnie de quelques soeurs, que je pouvais nommer : Antarès, Aldébaran et Vénus.

    Je sentais leurs regards et poursuivais ma route, conservant en moi quelques notes de musique, et ce bain d'insouciance. La prairie restait muette, presque insolente sous le vent de mes caprices. J'oubliais le coeur même de ma balade, ce mal qui poursuivait mes veines, le tropique du cancer. Ce nom de fleur qui crève de sueur sous ces tempêtes de rayons solaires et aussi curieuse que cruelle, s'infiltre sous nos pull-overs.

    Seul remède que je connaisse une offrande de soul, de blues, ou une belle âme pour Jupiter, mais sans preuve formelle de guérison.

    Le chemin s'annonçait aussi long que celui d'un voilier abandonné sur l'Océan, par son moteur, et la discrétion manifeste d'Eole. Cette voix d'absence, je la vivais de naissance, si seul, si vide avant de recevoir en pleine face cet éclat de lumière, touché, je pensais...

    Mes pas se faisaient silence sous cette douce mousse, et ma cervelle de mésange devenait un oeil qui se goinfrait de tout son sang. Les idées fixes, je planais au-dessus du marécage d'Hellas, un bien joli voyage, sans ailes.

    Le temps avait l'arrogance de l'absence, et je fus surpris d'aller à la rencontre, non pas d'un cours d'eau, mais d'un corps vaillant. Elle semblait m'attendre sur cette roche de diamant, innocente et réelle. Un peu surpris par l'agate bleu rubis qui perçait la nuit et m'attirait dans d'autres ennuis que ceux de cette maladie imaginaire, et bien que mon visage devant son air entendu devint de cette couleur, ce rouge de Mars que nul ne peut saisir, j'acceptais tout d'elle, son destin, sa main, et son sourire.
                                                                                                                     

    link  Bleu Terre (site Léo Scheer)                                                                                             Jeff Joubert
    link  Blog Reveenbleu


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