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    hair5

     

     

    "... des garçons-planeurs armés d'arcs et de fusils-laser, des garçons-patins à roulette - cache-sexe bleus et casques d'acier - des garçons-sarbacanes nus leurs longs cheveux flottant sur leurs dos un kriss fixé sur la cuisse, des garçons-frondes, des lanceurs de poignards, des archers, des catcheurs, des garçons-chamanes qui chevauchent le vent et ceux qui peuvent dresser les serpents et les chiens sauvages, des garçons qui aiguisent les os et dans la magie Juju qui peuvent poignarder l'ennemi qui se reflète dans une goutte d'eau, des garçons meneurs de cigales et de puces, des garçons du désert aussi timides que les renards, des garçons-rêves qui se voient dans leurs songes et les garçons silencieux du Désert Bleu - chaque groupe développe ses talents et connaissances et ils évoluent comme une sous-espèce humanoïde. L'unité la plus redoutable et spectaculaire se nomme Fourmis Guerrières ce sont des garçons qui ont perdu leurs deux mains au combat. Ils sont vêtus de bikinis ils portent des sandales en aluminium et des casques d'acier. Musiciens et danseurs les assistent ainsi que des supplétifs électroniques et orthopédiques, leurs armes sont vissées sur leurs moignons, ces supplétifs les habillent, lacent leurs sandales, lavent et huilent leurs corps avec des essences de rose, savon vert, gardénia jasmin, de l'huile de clous de girofle, de l'ambroisie et de l'extrait de muqueuse rectale. Cette odeur accablante vous prévient, ils sont là - les plus petits sont armés de pinces aiguisées comme des rasoirs, ces armes coupent un doigt, un tendon, et l'orsqu'ils chargent leurs pinces font un horrible cliquetis - les plus grands sont armés de longs couteaux à double tranchants fixés sur leurs moignons, ces couteaux peuvent couper un foulard qui flotte."

     

                                                                                                    Les garçons sauvages. (extrait) William S. Burroughs

     

     


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    Eclipse, ou "l'hymne à la vie"

     

    Aquarelle Francesco Pagni ©

     

    Derrière l'éclipse glisse le ciel, prairie de Lumière où les hommes et les femmes écrivent doucement des mots blancs… Eclipse dans la nuit claire du poète, éclipse inattendue dans le ciel dégagé de son  jardin secret… Derrière les nuages, éclipse-néon de brins d’herbes ourlés de vagues, vagues ourlées d’écume de la mer… Derrière l’éclipse :  Lui, « Le  Peintre » au loin, tout soudain pour le cœur !.. Observez-le, oui, épiez son ombre en train de respirer Klein… et aimez-le !... derrière l’éclipse, il vous chante un hymne à la vie, du fond du cœur, du bout de ses couleurs…

    Un clip-video qui commence avec l'éclipse, et qui se termine en un jaillissement d'espérance : un arbre d'eau, un arbre de vie, un arbre de couleur gardé par une étoile-passion...

     

     


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    L'abbaye royale de Fontevraud.

     

    La première singularité de Fontevraud, c'est ce monastère double, qui accueillait les hommes et les femmes. En 1101 Robert d'Arbrissel se fixe avec ses disciples dans le "Vallon de la Fontaine d'Evraud" pour y bâtir l'abbaye de Fontevraud. Selon lui, chacun peut accéder au salut pourvu qu'il y mette du sien. Cela valait aussi pour les femmes réputées comme "moins dignes". Il promeut non seulement une femme alors considérée inférieure à l'homme, mais une femme non vierge jugée inférieure à une femme vierge. C'est ainsi qu'en 1115 il nomme Pétronille de Chemillé 1ère abbesse de l'ordre de Fontevraud...

    Les gisants d’Aliénor d’Aquitaine, de son 2ème mari Henri II Plantagenêt, de leur fils Richard Cœur de Lion, et d'Isabelle d'Angoulême (épouse de Jean sans Terre)  sont exposés dans l'église abbatiale, rappelant le glorieux passé de l'Abbaye Royale de Fontevraud.

    Enfin, jouxtant le réfectoire, et tout près du puits profond, les cuisines romanes constituent la bizarrerie de l’Abbaye Royale, avec leur style byzantin. Le bâtiment diffère des autres par son parement typiquement poitevin, fait de pierres de Charente. La forme octogonale de ce bâtiment et sa toiture hérissée de nombreuses cheminées en « écailles de poisson » ont été un sujet de réflexion pour les historiens. Les «cuisines » de l’Abbaye Royale auraient en réalité été un fumoir, où étaient préparés le gibier et le poisson (essentiellement du saumon, alors abondant en Loire), aliment principal des religieuses. Du saumon fumé de Fontevraud, voici à quoi pouvait ressembler le repas de ces femmes vivant dans l’ascèse !

     

    L'abbaye royale de Fontevraud.

     

     


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    Attendre...

     

    Etre le chat… attendre, attendre…

     

    Attendre, s’il le faut, pendant des années…


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