• Noir comme un Soulages...

     

     

    Hommage à Léonard Cohen (21 septembre 1934 / 7 novembre 2016)

     

    Si c’est ta volonté que je ne parle plus,

    Que ma voix se taise comme au début, 

    Je ne parlerai plus, le cœur en paix, j’attendrai…

     


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    Le chameau qui pleure.

     

    Synopsis : au Printemps, dans une famille de nomades Mongols, dans le désert de Gobi, une chamelle donne naissance à un petit tout blanc. Mais sans doute à cause d'une mise-bas difficile, elle le rejette et refuse de le laisser téter. Les deux enfants aînés de la famille sont envoyés à la ville chercher un musicien joueur de vièle à tête de cheval (morin khuur) pour faire renaître les émotions de la chamelle grâce à un rite musical.  

     

    Le chameau qui pleure.

     

    L'histoire du chameau qui pleure est co-réalisée par  Byanbasuren Davaa et Luigi Falorni. Née en 1971 en Mongolie, la première débuta comme assistante de réalisations à la télévision nationale puis étudia le droit international et le cinéma en Mongolie. C'est là qu'elle rencontra Luigi Falorni, chef opérateur italien qui a suivi auparavant des cours de mise en scène à l'école de cinéma de Florence. 

    La cinéaste est convaincue de l'efficacité du rituel décrit dans son film, et selon lequel la musique est capable de réconcilier la chamelle et son petit. "Depuis que j'étudie ce sujet, je n'ai jamais rencontré de cas où ce rituel ait échoué. J'ai interrogé de nombreux nomades, et tous m'ont dit la même chose. Cela marche toujours. Dans le cas que nous avons filmé, cela a pris une journée. De vieux nomades m'ont parlé d'autres cas qui avaient pris plus longtemps, quelques jours. Chaque chameau est différent."

    Sélectionné dans de nombreux festivals, "L'histoire du chameau qui pleure" a notamment reçu le Prix du Public au Festival de Karlovy Vary et le Prix de la Presse Internationale au Festival de San Francisco.

    La séance de musicothérapie en plein désert relève du mystique, et les hommes sont les témoins patients et concentrés d'une nature impérieuse, qui les dépasse et qu'ils respectent. Tout dans ce film provoque l'émotion, ou l'émerveillement, tout en livrant un regard intelligent et extrêmement pertinent sur une civilisation toute entière , qui fait le grand écart entre les traditions et les mirages du progrès. Ce film traite avec simplicité de la fragilité de l'enfance, du sentiment d'abandon et d'un instinct maternel pas toujours inné, tant chez l'animal que chez l'homme.

     

     

    Le morin khuur est l'un des chefs-d'oeuvre du Patrimoine oral et immatériel de l'humanité identifiés par l'UNESCO

     

     


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