• Commencé en 1308, la construction se poursuit durant plus d'un demi-siècle. Désespéré par la lenteur des travaux, l'architecte accepte de signer un pacte avec le Diable : Satan apportera à pied d'oeuvre tous les matériaux nécessaires et s'il exécute fidèlement tous ses ordres, l'homme lui abandonnera son âme. Le pont s'élève alors avec une vitesse prodigieuse et bientôt les travaux touchent à leur fin. L'architecte demande alors au Diable de lui quérir de l'eau dans un crible... Satan doit s'avouer vaincu. Pour se venger, il écorne la tour du milieu (dite tour du Diable). Chaque fois remplacée, la pierre tombait de nouveau. Lors de la restauration du pont au siècle dernier, l'architecte la fit sceller solidement et fit sculpter l'angle de la pierre d'un petit diable faisant des efforts pour l'arracher.


    photos eva baila ©


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          Le plus extraordinaire dans le jardin Majorelle à Marrakech, ce n’est pas le « bleu Majorelle », ce n’est pas l’architecture cubiste de l’atelier-musée, ce n’est pas le bassin central bordé de papyrus, où flottent des nymphéas, ce n’est pas la luxuriance des essences cultivées – fleurs tropicales aux couleurs chatoyantes, yuccas, bougainvillées, bambous, lauriers, géraniums, hibiscus, cyprès, palmiers et cactées -  non, le plus extraordinaire dans le jardin Majorelle c’est bien, au détour d’une allée, l’impression étrange d’entrer dans un tableau d’Henri Rousseau… Alors on cherche des yeux la Charmeuse de serpents, le Chasseur de tigre, ou Yadwigha sur son divan… on cherche les grandes digitales et l’oiseau multicolore, le tigre, le lion, les singes et le buffle…en vain !

         Un bref instant, on a été l’objet d’une illusion furtive : celle de pénétrer dans la jungle du Douanier Rousseau…                            
                                            
    (eva baila texte et photos
    ©)































                       





                            



























    (Reproductions de toiles de Henri Rousseau, source :  Wikipedia)


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  • Juchée sur une "motte" naturelle, cette cité fortifiée était tombée dans l'oubli depuis le 17ème S, lorsque séduit par son cachet, le peintre Le Sidaner (1862-1939) s'y établit en 1902 et introduisit dans son jardin quantité d'espèces de rosiers, fit planter à ses frais des arbres et des rosiers sur la voie publique, et fonda la Société des Amis de Gerberoy qui se donne encore aujourd'hui pour mission d'assurer la conservation des monuments, des maisons, des promenades et des sites.








     

     


















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    En 79 après J.C, l'éruption du Vésuve dans le Sud de l'Italie, en quelques heures ensevelit la ville de Pompéi et ses habitants sous un déluge de pierres et de cendre. Lorsque les vestiges de Pompéi furent dégagés vers 1750, on découvrit une ville où le temps semblait s'être figé. Des corps furent mis au jour, ainsi que des maisons, des temples, des oeuvres d'art et des objets usuels. Beaucoup d'habitants périrent alors qu'ils vaquaient à leurs occupations quotidiennes comme en attestent les moulages réalisés depuis 1863.
























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