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                                                       Bleu, je me languis de toi…

    (photo eva, mai 2009)


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  • oeufs de Pâques



    J'ai trouvé un bel oeuf bleu, bleu comme une rivière, bleu comme le ciel,
    Le lapin l'avait caché dans l'herbe du pré.

    J'ai trouvé un bel oeuf jaune, jaune comme de l'or, jaune comme un canari,
    Le lapin l'avait caché derrière un pommier.

    J'ai trouvé un bel oeuf blanc, blanc comme la neige, blanc comme le muguet,
    Il était au poulailler, alors moi je l'ai mangé !

                                                                                 Maurice Coyaud (1934 Fourmis sans ombre)

    photo eva

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  •   

    Mandrin

     


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  • Couleur de l’Océan dans le regard de Jeff

    Vent du large dans les cheveux de Jeff

    Mystère de l’ordinaire sous les mots de Jeff

    La lumineuse poésie, la tendre mélancolie,

    et l’amitié certaine à la croisée des chemins de lecture…

     

                                            Cerf-volant, le 10 octobre 2009.



    Le sujet : Aux confins de la Bretagne, dans le bourg de l’Aber-Ildut, un rebouteux, l’homme considéré comme le mage de la région vient d’être assassiné.  l’Ancou vient de l’emporter dans un ciel sans lune, empourpré par la lueur de flammes et de fumée méphitique. L’évènement frappe de stupeur tous les habitants du village. Qui a bien pu oser commettre un crime pareil ? Sait-il seulement les conséquences que son acte peut avoir ? Bien sûr, les uns accusent sa femme, d’autres sa maîtresse, mais personne n’en est vraiment certain, tant leurs esprits sont confits dans des croyances révolues. C’est ce que pense l’inspecteur Lavigne qui devra éclaircir cette affaire, somme toute banale. Il aura tort.

    Extrait :

    "D'aventure, si vous croisez son regard, ne soyez pas effrayé par son absence d'iris. Son masque de beauté défunte est une blessure superficielle, car son coeur bat toujours. Sa mémoire n'est ni morte, ni noire, elle est patience. Bien sûr qu'elle vous parle... Laissez-la entrer, vous sonder, sentez son aura vous envahir. Remarquez-vous les couleurs qui s'installent ? Celles de vos nuits, des matins purs. N'est-ce pas là un flot de bonheur, une overdose, un effet d'hypnose garanti ? Ne laissez pas les cris vous atteindre, soyez sourd, sans être aveugle. Sentez cette vague, elle vous porte non ? Elle et son parfum immortel. Sentez l'odeur de l'amer ! Ne fuyez pas l'étrange, il glisse sur vos principes, prend force, et anticipe les pertes de temps. Devenez cette passion passagère, elle vous attire vers ses délires, le partage des peaux et de lendemain. Sautez dans l'arène, illusion fidèle de naître poisson-lune ou hirondelle. Ne laissez pas le temps s'effeuiller, se déshabiller, sans folie. Soyez tendre et divin, comme ce jus que l'on boit. Semez, récoltez, sur le chemin ; au passage, n'ayez pas peur de perdre le privilège d'exister. D'être, sept arbres, pas sages, qui observent les feuilles basses, les fruits par terre, et se moquent du vent. Ne vous noyez pas dans vos certitudes, tracez une route où le coeur répond aux silences. N'oubliez pas, vous venez de croiser son regard, ce paradis perdu, cette force de la faux. Vous êtes mort."

    Le Mage du Rumorvan (Jean-François JOUBERT) Extrait 
    Edtion du Polar, distribué par la FNAC  (voir le lien) link


    Note d'eva : j'ai aimé ce roman policier où l'Inspecteur Lavigne est un vrai personnage à la Simenon. Bravo Jeff ! on en redemande !


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