• Aux portes de la ville, Chellah sommeille dans un isolement quasi rural. Sur le site le plus romantique du Maroc, plane une forte impression de mystère et de solitude. Ancienne ville romaine longtemps désertée, Chellah connut un nouveau destin lorsque au 13e S les souverains mérinides choisirent ce lieu pour leur dernier repos. La muraille rougeâtre de pisé comporte des tours aménagées en chambres de tir. Elle fut achevée en 1339 par le Sultan Abou el Hassan afin de protéger les tombeaux de ses ancêtres et les fondations pieuses de Chellah.
















    photos eva baila ©


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    Après la fin du califat de Cordoue, Almoravides et Almohades gouvernent directement Al-Andalus où s'épanouit leur art monumental. L'héritage architectural d'Al-Andalus et surtout l'architecture religieuse témoignent jusqu'à ce jour de la culture andalouse. La comparaison particulièrement frappante des minarets des trois mosquées construites par les souverains almohades à Marrakech, Rabat et Séville démontre la profonde unité du style almohade.

    Le minaret de la Koutoubia élevé à Marrakech à partir de 1162 sert de modèle à ceux que les Almohades vont faire construire en Andalousie.

    Le minaret de la Grande Mosquée de Séville fut modifié après la reconquête chrétienne et devint la célèbre Giralda.

    La Tour Hassan de Rabat (1195) aux dimensions colossales et trop ambitieuses, est restée inachevée.





    Marrakech,
    la Koutoubia.





    Séville,
    La Giralda.



                                                                                                                
    Rabat,la Tour Hassan.
    (photos eva baila©)


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                                         CHEFCHAOUEN

                          
      (Rif Marocain)







    « Ceci est la couleur de mes rêves » 

                                Joan Mirò

     

      

    Cher, cher Joan Mirò,

     

             A Chaouen, tout est de la couleur de vos rêves… Et nous allons, à Chaouen, marchant dans le bleu des ruelles, sous le bleu du ciel, et nous allons, à Chaouen, rêvant entre le bleu des murailles, errant dans le bleu du bleu de l’air…

     

             Tout est bleu à Chaouen !... bleue la langueur des habitants de Chaouen, bleues les pierres peintes devant les portes bleues des demeures bleues… Bleues les fontaines… Bleue la douceur, bleue la torpeur, bleu le vert, bleu le blanc de Chaouen…

     

             Bleu, délicieusement onirique le bleu de Chaouen…                               

    (eva baila, texte et photos ©)
     
                                    




    Chefchaouen (Maroc)




    Chefchaouen (Maroc)




    Chefchaouen (Maroc)



    Chefchaouen (Maroc)







    Chefchaouen (Maroc)




    Chefchaouen (Maroc)











    La ville blanche de Chefchaouen se blottit au creux des deux montagnes qui lui ont donné son nom, les Cornes. Fondée par des chorfas idrissides descendants du Prophète, pour participer à la lutte contre les Portugais (1471) Chefchaouen considérée comme une ville sainte compte aujourd'hui 8 mosquées, des zaouias et des marabouts.


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    La Kasba de Taourirt à Ouarzazate, reste le symbole de l'expansion des Glaoui. Au début du XXe S ces derniers étaient les maîtres du Sud et contrôlaient le passage du Haut Atlas. Née au XVIIe, remaniée au XIXeS la kasba est en cours de restauration depuis 1994 et inscrite au patrimoine mondial). Elle abritait la nombreuse famille du Glaoui, ainsi que ses domestiques. A l'intérieur, un invraisemblable dédale d'escaliers de tous niveaux mène à des salles aux dimensions variées et aux fenêtres basses. Les plus grandes sont décorées de stuc aux motifs floraux et géométriques et possèdent des plafonds en bois peint polychromes. De toutes petites pièces aux plafonds bas couverts de croisillons de roseaux ouvrent par des arcs en plein cintre sans porte.
    (source : guide Voir Hachette Maroc)






























    photos eva baila octobre 2005 ©


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