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     Vincent van Gogh- The Caravans - Gypsy Camp near Arles

     

    Appelés Gitans, Manouches ou Tziganes, (ou Tigani ou Rroma en Roumanie) ils demeurent pour beaucoup une énigme. Redoutés, mais aussi secrètement admirés, ils composent officieusement près de 10% de la Roumanie et comptent parmi les plus déshérités de ses communautés. 

      

    Leur habitat est urbain, mais aussi campagnard : dans les villages ils vivent généralement à l'écart. Les plus reconnaissables d'entre eux portent encore l'habit traditionnel, variable d'un groupe à l'autre, mais dont les accessoires les plus caractéristiques comprennent le chapeau de feutrine noire à larges bords, portés par les hommes dans certains endroits de Transylvanie, et les longues jupes de couleurs vives destinées aux femmes.

     

    On constate avec tristesse que les Roms vivaient bien mieux avant 1989, même si les communistes ne leur avait pas reconnu le statut de minorité nationale. Aujourd'hui nombre de Roumains considèrent leur mode de vie comme une menace pour leur propres biens. 

     

    Les Roms traînent une mauvaise réputation depuis des siècles. Pendant longtemps ils furent réduits en esclavage  : aux XIVe et XVe siècles, des princes, même hautement respectés (comme Mircea Sel Batrân et Stefan cel Mare) achetaient sur les marchés aux esclaves de Crimée, des familles entières de Gitans. On en faisait souvent "cadeau" aux monastères, où ils étaient dédiés aux travaux les plus pénibles sans obtenir pour autant le moindre droit. Mais tous les Roms ne subirent pas le même sort : quelques groupes parvinrent à s'échapper, se déplaçant d'une région à l'autre et exerçant de petits métiers pour survivre.

     

    Les Tsiganes de Roumanie furent sauvés de l'esclavage en 1862 par Mihail Kogâlniceanu, l'un des grands hommes d'Etat libéraux du pays.

     

    1940 Camp de Belzec (Roms de Roumanie)

     

    Pendant la seconde guerre mondiale, ils furent déportés dans les camps nazis par centaines de milliers (photo ci-dessus : Camp de Belzec en 1940). Le régime communiste leur réserva un meilleur traitement. Jusqu'aux années 1970, certains Roms vivaient encore sur la route, obéissant à leur bulibasha (roi) plutôt qu'à l'Etat. Aujourd'hui encore, demeurent quelques groupes semi-nomades qui se déplacent en carriole.

     

     

      Taraf of Ochi-Albi, 1860, Szatmary

     

     

    Les Roms appartiennent traditionnellement à diverses corporations qui possédaient chacune leur propre code de conduite très strict. Les plus connus sont les lautari (musiciens) les caldarari (étameurs et chaudronniers), les caramidari (maçons) et ursari (dresseurs d'ours). Ils poursuivent souvent leurs activités traditionnelles, et la musique reste à leurs yeux très importante. L'un de leurs plus grands chanteurs est Dimitri Baicu (ou Caricuca) membre du groupe Taraf de Haïdouks, bien connu sur la scène internationale...

     

     

     


       

     

      (la documentation écrite est extraite du Guide de Voyage de Roumanie -Editions : National Geographic)

     


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    feuilles d'automne

     

    Mon jasmin a refusé de fleurir, des amis sont tombés gravement malades, d’autres se sont détournés de moi… c’est la vie, c’est tant pis… Au revoir hier, bonjour demain et merci à ceux qui me sont restés fidèles…


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    Interview Pierre Rabhi from Bastamag on Vimeo.

     

    Pierre Rabhi est paysan, écrivain et penseur. Il est l'un des pionniers de l'agro-écologie en France. Amoureux de la Terre nourricière, engagé depuis quarante ans au service de l'Homme et de la Nature, il appelle aujourd'hui à l'éveil des consciences pour construire un nouveau modèle de société où une "société heureuse" se substituerait à la surconsommation et au mal-être des civilisations contemporaines. 

     

     

    bande annonce du film "au nom de la Terre"


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  • La voix de Paco caracole dans mon cœur,

    Elle surgit du fin fond de ma belle jeunesse en galop magnifique…
    « A Galopar, a galopar »

    La voix de Paco est devenue comme moi…plus douce, plus tendre, moins impatiente,

    Mais elle chante toujours les mêmes mots d’espoir fou, de liberté, d’absolu mirage…

    La voix de Paco me lave de tous les pêchés d’indifférence et de toutes les désillusions,

    La voix de Paco se lève avec les étoiles et enchante la Nuit,

    La voix de Paco chante avec le Soleil et berce la vie…

     

    eva baila le 23 juillet 2009 (texte et photo ©)

     

     

     


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