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    novembre 2013

     

     

    Suite à la décision d'Overblog de changer les modalités de publication des blogs, j'ai créé un autre blog sur la nouvelle plateforme. C'est essentiellement un blog photo. J'espère que vous l'aimerez.

    A bientôt là-bas....

     

    http://maia-kowsky.1000photos.overblog.com/

     

     

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    "Ce qu'on livre de soi-même ne fait pas qu'on le perd. On est soi-même et c'est l'essentiel. J'aime les pseudo, j'aime être plusieurs à la fois. La liberté dans le quotidien est souvent très limitée. Les fenêtres ouvertes sur l'imaginaire sont mon oxygène, ma drogue, mon essentiel..."  

    eva-maïa


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    Sandro Botticelli - La naissance de Vénus (detail)

     

     

    A partir du feu, dans les premiers temps,

    les dieux des premiers hommes

    qui l'avait vu et aimé, ont créé, seuls

    la femme.

    En tremblant, ils ont sculpté sa poitrine absolue

    L'ondulation des cheveux,

    la coupe du sexe, à l'intérieur plus compliquée,

    que l'intérieur d'un coquillage.

    La main dressée, ils ont souligné l'ombre de son ombre,

    la courbe et la morsure de ce jeu de feu

    qui a un goût de vierge rouge sous la langue

    et qui soulève

    la beauté soudaine d'une braise dans les yeux.

     

    Depuis lors, son corps

    est devenu pudeur palpable en chair et en os.

     

    Je dis femme,

    Le doux sel du mot poésie.

     

    Roberto Sosa (Recueil "Le plus ancien des noms du feu")

     


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    C'est une maison bleue...

    (photo eva, balcon à Sidi Bou Saïd, Tunisie 2008)

     

     


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  • Essaouira
     





        
    L’homme et la mer

    Homme libre, toujours tu chériras la mer !

    La mer est ton miroir : tu contemples ton âme
    Dans le déroulement infini de sa lame,
    Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer.

    Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
    Tu l’embrasses des yeux et des bras, et ton cœur
    Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
    Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage. 

    Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :

    Homme, nul n’a sondé le fond de tes abîmes ;

    Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes,

    Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !

     

    Et cependant voilà des siècles innombrables

    Que vous vous combattez sans pitié ni remord,

    Tellement vous aimez le carnage et la mort,

    Ô lutteurs éternels, ô frères implacables !

     

                                                                                Charles Baudelaire

                                                                                  (Les Fleurs du Mal)

     


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