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    Pompei : le Faune

     

     

     

    Petit Faune qui danse dans la lumière, 

     au centre du grand atrium toscan de la maison de  Sylla,

    Petit Faune dansant, parmi les visiteurs indifférents,

    Petite merveille de grâce, de jeunesse éternelle et de beauté inaltérable,

    Petit dieu adorable, tu danses au bord de ma mémoire,

    Tu danses joyeusement au fond de mon cœur,

    Léger comme un rêve,

    Vivace comme le souvenir d’un amour ancien,

    Vivant à jamais.

    (texte et photos eva ©
     )

     

    Le Petit Faune 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      

    Le bronze original est conservé dans une cage  transparente blindée au Musée Archéologique National de Naples... Il est toujours aussi beau, et il danse toujours dans la lumière...

     

     


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    Henri-Edmond Cross (1856-1910) Les Îles d'Or

     

    Voir

    les îles d’Or à l’horizon,

    Comme un tremblant mirage,

    Sentir

    tes pieds dans le bleu

    comme une fraîche caresse,

    Ecouter

    les mots de la mer

    comme un heureux présage…

    Etre heureux ?

     

    eva © ce 5 mai 2013

     

    illustration : les îles d'Or - Henri-Edmond Cross

    source : link

     


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    Antoni Tàpies

     

     Photo El Duende Cendre et Braise

     

     

     

    "Cette sensation d'oppression, de négation, c'est peut-être une constante de ma peinture"

     

    "Quand j'ai commencé à peindre, je me suis rebellé... d'abord une espèce de refus de me soumette à la peinture académique... qui était le symbole de toutes ces choses périmées contre lesquelles il fallait lutter..."

     

    "L'art a une vie propre, à part même les intentions de l'artiste, alors il se fait une espèce de lutte entre l'auteur et l'oeuvre."

     

     


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  • Marrakech, le Jardin Majorelle

     

       Le plus extraordinaire dans le jardin Majorelle à Marrakech, ce n’est pas le « bleu Majorelle », ce n’est pas l’architecture cubiste de l’atelier-musée, ce n’est pas le bassin central bordé de papyrus, où flottent des nymphéas, ce n’est pas la luxuriance des essences cultivées – fleurs tropicales aux couleurs chatoyantes, yuccas, bougainvillées, bambous, lauriers, géraniums, hibiscus, cyprès, palmiers et cactées -  non, le plus extraordinaire dans le jardin Majorelle c’est bien, au détour d’une allée, l’impression étrange d’entrer dans un tableau d’Henri Rousseau… Alors on cherche des yeux la Charmeuse de serpents, le Chasseur de tigre, ou Yadwigha sur son divan… on cherche les grandes digitales et l’oiseau multicolore, le tigre, le lion, les singes et le buffle…en vain !

         Un bref instant, on a été l’objet d’une illusion furtive : celle de pénétrer dans la jungle du Douanier Rousseau…                            
                                            
    (eva, texte, photos et video
     ©)

     

     

     


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