• Pompei, la Villa des Mystères

     

    « …Et de toutes celles qui ont suivi tes pas,

     je resterai la seule à posséder ton ombre, 

    la couleur de ta voix,

    et le poids mystérieux de ton regard...

    La seule à les avoir aimés assez pour en saisir à 

    jamais l'évanescence, la tessiture, et le secret. »  

     eva © texte, photos

     

     

    Dans cette video je n'ai voulu montrer que le charme étrange du lieu. Mais on peut en compléter la lecture par quatre autres très intéressantes diffusées par Arte. Elles m'ont ravie...

    Pompei 1  Pompei 2  Pompei 3 Pompei 4

     

     


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  • L'Infante Margarita (Diego Velasquez)

    L’or de ses cheveux diffuse la lumière,

    Sa bouche altière est celle des princesses qui savent leur destin,

    Triste destin, renoncement aux gestes habituels des enfants ordinaires…

    Margarita, Infante d’Espagne, toute petite, d'une exquise délicatesse,

    Parée de dentelles et velours, en robe de brocard,

    Considère Velasquez de ses yeux sombres,

    Poupée royale et sage, grave et immobile, rayon furtif dans l’ombre de l’Histoire,

    Brille et brille encore, comme un reflet lointain dans un miroir.  

     

    Margarita sous mes pinceaux fait la rebelle,

    Se jouant de moi comme un oiseau sauvage,

    Me refusant la ressemblance docile qui convient à l’image…

    Margarita, petit fantôme orgueilleux, du haut de ses quatre ans me défie du regard,

    Toujours aussi secrète, indomptable dans son cadre de bois doré…

                                                                                  eva, lundi 15 mars 2010 © 

    illustration : Diego Velasquez (l'Infante Marguerite)  

     

    A partir de demain au Grand Palais (du 25 mars au 13 juillet 2015).

     


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  •  

     

    Sonnet de la douce plainte (Federico Garcìa Lorca)

     

     

    J'ai peur de perdre la merveille

    de tes yeux de statue, et l'accent que

    pendant la nuit, pose sur ma joue

    la rose solitaire de ton haleine.

    J'ai peine à n'être en cette rive

    qu'un tronc sans branches ; et ce qui me désole

    est de ne pas avoir la fleur, pulpe ou argile, 

    pour le ver de ma souffrance.

    Et si toi tu es mon trésor occulte,

    si tu es ma croix, ma douleur mouillée,

    si je suis bien le chien de ton domaine,

    ne me laisse perdre ce que j'ai gagné

    et décore les eaux de ton fleuve

    avec des feuilles de mon automne désolé.

     

    Federico Garcìa Lorca.

     

    Sonnet de la douce plainte (Federico Garcìa Lorca)

     

     


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  • Ravello (Campanie)

     

    Perchée au dessus de la mer, dans la montagne à 5km d'Amalfi, au milieu des terrasses de citronniers, Ravello étage ses maisons sur les pentes de la vallée du Dragon (valle del Dragone). Ravello offre au visiteur ses ruelles piétonnes bordées de jardins foisonnant derrière des grilles ouvragées, ses passages voûtés, ses jardins suspendus, ses riches palais... Et depuis le belvédère de la Villa Cimbrone aménagé à l'extrémité du contrefort de Ravello, la vue embrasse la côte amalfitaine et le golfe de Salerne : un panorama de rêve...

     

     


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