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    Spinalonga, l'île des oubliés

     

    Les Vénitiens ont construit sur l’île minuscule de Spinalonga, en 1579 l’une des plus belles forteresses de Crète, pour protéger Elounda et Mirabello. Spinalonga se rend aux Ottomans en 1715. En 1903 elle est finalement utilisée comme lieu de quarantaine pour les Grecs atteints de la lèpre. Les conditions de vie des premiers temps décrites comme particulièrement rudes et précaires s’améliorent péniblement. En 1936 l’arrivée sur l’île d’un étudiant en droit athénien charismatique : Epaminondas Remoundakis marque un tournant. En mobilisant les malades, il réussit à faire instaurer des conditions de vie décentes. La découverte d’un traitement dans les années 1950 entraîne la fermeture de la léproserie en 1957.C’est autour de cette histoire dramatique et touchante que Victoria Hislop a tissé son récit « L’île des oubliés » Une portion de rue a été reconstituée comme à l’époque.

     

     

     La video suivante provient des © Archives de l'Institut Pasteur, Fonds d'Archives Georges Blanc (1927)

    Au mois de septembre 1927, suite à la demande pressante de Georges Blanc, alors directeur de l'Institut Pasteur de Grèce à Athènes et du médecin et député crétois Michel Katapotis – grand défenseur des lépreux –, Charles Nicolle médecin déjà célèbre – il recevra le prix Nobel l'an suivant – se rend en Crète avec son fils et l'écrivain Georges Duhamel. À cette occasion, ils visitent la léproserie de l'île de Spinalonga, accompagnés du médecin de district E. Perakis, de Georges Blanc et de son assistant K. Kaminopetros, de Michel Katapotis ainsi que de différents personnages officiels crétois. On peut supposer que le petit film dont un extrait est présenté ici (Pathé baby) a été tourné par le fils de Charles Nicolle. C'est un document précieux et émouvant.

     

     

    Voir également editions-anacharsis.com/vies-et-morts-d-un-Cretois-lepreux

     

     


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    Les orangers de Varlaàm


        
            Les orangers de Varlaàm offrent au ciel rieur cent petites sphères joyeuses, comme cent petits soleils éclatants, pleins de promesses savoureuses au palais, pleins de caresses rondes au creux de la main, et de perles ravissantes à dévorer des yeux…Et passent les jours d’octobre, passent les jours de novembre, et viennent les cueillettes de décembre, pour la plus grande joie des nonnes de Varlaàm...(eva baila mars 2008
    ©)


    Les orangers de Varlaàm


       Les météores "rochers suspendus" Thessalie (Grèce)

     

     

    Les orangers de Varlaàm

     

     

     

       Kalambaka

     

    Les orangers de Varlaàm

     

     

    Les orangers de Varlaàm

    (clic sur chaque image pour la voir pleine page)


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    Fumel

     

    Fumel 1

     

    L'union compagnonnique des Compagnons du Tour de France des devoirs unis, qui fêtait en 1989 le centenaire de sa création est fière de ses origines. Elle incarne en effet la première tentative aboutie de rassemblement en un même mouvement, des sociétés de Compagnons et des Devoirs que des différends avaient si longtemps séparé et dont les luttes fratricides avaient terni l'appartenance au même idéal. Elle a voulu inscrire sa philosophie dans son appellation.

    Une constitution fut adoptée au congrès de 1874. Du point de vue structurel, l'Union compte 25 sections locales en France et en Suisse. 

     

    Fumel 3

     

    La nature des professions représentées est multiple : métiers du bâtiment, métiers de bouche, mais aussi nombre de métiers d'art, métiers du cuir, de la verrerie, et bien d'autres encore... L'Union Compagnonnique accueille les jeunes à partir de 16 ans, ayant un CAP minimum. Pour devenir Compagnon il doit être âgé de moins de 27 ans et réaliser une oeuvre d'un très bon niveau technique. 

     

    Fumel 4

     

    Les maisons qui accueillent les jeunes et dynamisent le réseau local des adhérents s'appellent des "Cayennes", elles sont dirigées par un Président, une "Mère" ou une "Dame-hôtesse" s'occupe de l'accueil et de l'hébergement des jeunes. 

     

    Fumel 6

     

    Fumel 7

     

     

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Union_compagnonnique


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    Les Météores (Grèce)


    Placés en lisière du massif du Pinde et de la plaine thessalienne, ces tours rocheuses se dressent au débouché de défilés taillés dans le calcaire du Pinde par le Pénée et ses affluents. Ce phénomène géologique unique au monde, a été étudié à maintes reprises par les géologues grecs et étrangers sans que ceux-ci aient pu toutefois arriver à une conclusion exacte quant à l'origine de ces socs géants. Il semble que la théorie du géologue allemand Philipson (fin du siècle dernier) soit la plus proche de la réalité. A son avis ces énormes masses de roc ont été créées par un cône deltogène (d'origine deltaïque) de pierre calcaire d'un grand fleuve qui durant des millions d'années se déversait dans une gorge profonde d'un bras de mer qui couvrait la Thessalie. Des modifications géologiques surélevèrent et dégagèrent cette région lorsque les eaux se retirèrent et se déversèrent par les gorges de Tempé dans l'actuelle Mer Egée. Les eaux de ruissellement descendant du Masif ont donc déblayé l'actuelle vallée sans pouvoir entamer les bancs plus durs qui subsistent, surplombant de près de 300m la campagne environnante. Une soixantaine de tours, survolées par les vautours ont dénombrées.

    Les Météores (Grèce)


    60 km séparent la ville de Volos de Larissa, capitale de la Thessalie. On traverse Larissa en direction de Trikala, distante de 63km. Au dessus de la vallée du Pénée (Pinios) et de la ville de Kalambaka se découpe une "forêt" de rochers aux parois vertigineuses, portant à leur sommet de célèbres monastères cénobitiques, les Météores (de "Meteora" qui signifie "suspendus dans les airs"). Les Météores servirent pour la première fois de refuge en 985, lorsqu'un ermite nommé Barnabas s'installa dans une grotte. Au milieu du 14eS Neilos, le prieur du couvent de Stàgai constuisit une petite église. Puis en 1382 le moine Athanàsios du Mont Athos fonda le monastère de Mégàlo Météoro. Les 23 monastères édifiés ensuite tombèrent en ruine à la fin du 18eS. Dans les années 1920 on tailla des marches dans le roc pour rendre accessibles les 6 derniers monastères.

     

    Les Météores (Grèce)


    Ce site inaccessible et sauvage assura au cours des temps la protection des habitants contre les incursions des conquérants qui, à plusieurs reprises envahirent la Thessalie. Ces rochers inabordables furent au début un asile sûr et paisible pour les ermites et plus tard pour les moines qui, renonçant au monde, se sentaient plus près de Dieu, sur la céleste paix des sommets de ces rocs. Ils y vivaient dans la crainte, la piété et la privation tendant ainsi à la perfection chrétiennne. Les 15eS et 16eS constituèrent la grande période des monastères dont le nombre atteigniit 24 et qui furent décorés de fresques ou d'icônes par de grands artistes tels que le moine Théophane le Crétois. Malheureusement les rivalités entre les communautés et la diminution des vocations amenèrent un déclin. Naguère les monastères n'étaient accessibles autrement que par des échelles amovibles ou des nacelles suspendues par un treuil jusqu'à une tour en surplomb dite "tour du vrizoni". D'après les voyageurs d'antan, les cordes n'étaient remplacées qu'après rupture !...

     

    Les Météores (Grèce)


    (clic sur images pour les voir pleine page)

     

    Les Météores (Grèce)

     

    Les Météores (Grèce)




    Les Météores (Grèce)

     

    Les Météores (Grèce)

     

    Les Météores (Grèce)



    Les Météores (Grèce)

     

    Tour du vrizoni


    Les Météores (Grèce)


    photos eva baila ©


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