• rideau

     

         

    gariguettes

      

    Genêts

     

        les trois délices d'avril : les rouges gariguettes, le clair jardin derrière le rideau, et le bouquet-soleil de forsythia dans la maison...

     

    (photos eva)


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    Loukoums

     

    Le loukoum est une confiserie intégrée dans les cultures d'une vaste partie du pourtour méditerranéen et des Balkans et qu'on trouve donc entre autres en Turquie, Bulgarie, Chypre, Grèce, Bosnie-Herzégovine, Serbie, Roumanie, Albanie, Arménie, Tunisie ou Algérie. Il a été de fait introduit dans tous les pays sous influence ottomane.

     

    Palais de Topkapi 

     

    L'histoire du loukoum remonte à 500 ans, ce qui en fait l'une des confiseries les plus anciennes au monde.

    La légende raconte que, dans son effort de faire face à toutes ses maîtresses, un sultan turc a sommé tous ses experts confiseurs de produire un dessert unique pour s'ajouter à la collection de recettes secrètes pour lesquelles il était célèbre. Le loukoum serait le résultat de toutes ces recherches.

    En 1776, au cours du règne du Sultan Abdul Hamid I, Bekir Effendi, un confiseur en apprentissage, arriva à Istanbul et s'installa dans un petit magasin au centre de la ville. Hadji Bekir devint rapidement connu et son commerce prospéra. Les dames à la mode commencèrent à donner des loukoums à leurs amis dans des mouchoirs à lacet. Ils furent également employés comme preuves d'amour par les couples, comme on peut le voir dans des chansons d'amour turques de cette époque. Ainsi, doué, avec de l'énergie, et un esprit d'entreprise, il fut nommé confiseur en chef à la Cour ottomane.

     

    Loukoums 2

     

    photos eva (loukoums et Palais de Topkapi)

    texte : source Wikipedia


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  • SDC10532-copie-1

     

    "Ma Marrakech à moi a des airs d'allumeuse en robe d'apparat.

    Brillante ensorceleuse,

    Elle traîne autour de moi un parfum de conteuse, une histoire lointaine aux couleurs de la nuit, tel le bel oiseau-roi de sa délicieuse ; celui qui prend son vol et qui connaît le Ciel.

    Mon ciel, son ciel, le ciel noir des Icare.

    Comme une odeur d'école aux crayons bariolés, légère est la senteur familière et gentille. Je me laisse séduire, je me laisse approcher.

    Du bout des doigts, d'abord je frôle le présent, cadeau encore, cadeau du frère fou qui m'offre, généreux, les invisibles roses. Vient toujours le moment où le bouquet surgit, épanoui et vivant. Il danse autour de moi et personne ne voit, et personne ne sent au milieu de la foule ce que hume mon absence. Seul Icare perçoit la photo de l'enfance, seul Icare comprend. Seul Icare sourit à ce qu'il m'a donné en me menant ici où le bruit des avions est celui attrayant d'un langage inconnu. La langue des Ailleurs. Qu'importe l'Ailleurs si nos désirs voyagent ?"

                                                                    

                                                                               Chris-Tian Vidal (Marrakech où le mâle m'a dit : la Mort !) extrait

     

    link

     

    http://www.chris-tian-vidal.org/

     

    photo Chris-Tian Vidal.

     

    Ainsi que je le fais régulièrement, je recommande ce livre que j'ai aimé, vous pouvez le demander auprès de Chris-Tian Vidal qui vous le dédicacera, ou bien chez son éditeur (les deux sont en liens).

     

     

     


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    Marrakech

     

    " ...Comme dans le fim, on part tous les deux renifler les odeurs d'épices et les visages honnis Ici. Marcher, marcher, toujours vers nulle part... juste se dire que parfois on existe un peu, dans la marche sans but, le chemin des désespérés, des sans-racines, des sans-buts..."

     

    Epices à Marrakech

     

     

    "...Bises pleines d'odeur d'épices à tous ceux qui me sont chers. La vie est délicieuse. Les voyages, les magnifiques regards des Arabes me subjuguent, m'ensorcellent, m'immergent dans une sensualité que le quotidien de l'Occident finit par me faire oublier."

     

    Marrakech

     

     Marrakech

     

    "... Mon Marrakech n'est pas celui d'un guide Gallimard. C'en est un autre, il ne se publie pas, il n'est pas à vendre. On le caresse, juste, On le frôle, on sent ses sensualités, on le lit en le déshabillant, comme si l'on faisait l'amour avec moi, en quelque sorte. Mes récits de voyage sont comme des invitations à l'amour, moi qui, désormais, suis à peine touché."

     

    Marrakech

     

    "... Leurs regards m'évitent... elles passent vite comme des voleuses, la honte de croiser un homme..."

     

    Essaouira 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Essaouira

     

    "... J'ai photographié une 4L à Essaouira, qui ressemblait à la nôtre. Les départs dans l'espace sont des retours dans le temps, car on fuit les continents blancs."

     

    Essaouira

     

     

    "... Je veux vivre libre, sans attache, sans ancre, comme sur le port d'Essaouira, avec ses oiseaux d'embruns qui dessinaient des cerfs-volants dans un ciel de prières du ramadan. Je veux vivre en couleurs, en épices et en odeurs marocaines." 

     

    Chat à vélo dans les rues de Marrakech

     

    "... Ceci n'est pas un journal de voyage, ceci n'est rien du tout. Ceci n'est pas vrai. C'est pour passer le temps, car je m'ennuie. Ceci est un mélange de tout. C'est une forteresse , pour me protéger, comme celle de la vieille ville de Marrakech..."

     

    Je remercie infiniment Chris-Tian Vidal, link qui m’a autorisée à illustrer les extraits de son livre avec mes photos. Il m’a permis ainsi de revivre mon voyage au Maroc pas à pas, au fil de ses mots, au fil de ses lignes. C’est un beau livre aux multiples fenêtres, celles ouvertes sur des horizons de voyages, et celles de son âme. J’ai dû bien évidemment choisir quelques photos parmi de nombreuses autres, des photos sans alibi esthétique, souvent imparfaites, mais qui illustraient bien les lectures que j’avais faites de son livre.  

    Toutes les citations accompagnant les photos appartiennent au livre de Chris-Tian Vidal, "Marrakech, Où le mâle m'a dit : la Mort!"


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