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    L'album CD "Oroitzen" de Paco Ibañez, en langue basque, est accompagné d'un pliage cartonné réalisé par José M. Gorris, reproduisant cette sculpture de Jorge Oteiza, qui se trouve dans le Musée d'Art Espagnol Contemporain à Palma de Majorque. J'ai été très émue de contempler cette sculpture que je connaissais grâce à Paco Ibañez..

     

     

     

     

    album en langue basque : Paco Ibañez et Imanol (1999)


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    "Un siècle et demi avant l'écriture du deuxième sexe par Simone de Beauvoir, une femme, Olympe de Gouges, avait voulu trancher l'hydre de la mysoginie, ce frein entravant l'évolution des sociétés. Malheureusement, c'est sa tête qui roula sur l'échafaud de la terreur en 1793. Victime de son sexe, victime de ses idées trop humanistes, trop révolutionnaires pour la Révolution elle-même, victime aussi de son origine de classe. Son corps lui, se retrouva à la fosse commune : son fils Pierre Aubry, l'ayant reniée pour sauver sa propre tête du "rasoir nationnal".    (Myriam Perfetti)

     

    source : http://www.marianne.net/Olympe-de-Gouges-une-femme-contre-la-Terreur_a231276.html

     


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    Dieu fait des questions pour que l'enfant réponde.

    "Les deux bêtes les plus gracieuses du monde,

    Le chat et la souris, se haïssent. Pourquoi ?

    Explique-moi cela, Jeanne." Non sans effroi

    Devant l'énormité de l'ombre et du mystère,

    Jeanne se mit à rire. "Eh bien ? - Petit grand-père,

    Je ne sais pas. Jouons. Et Jeanne repartit :

    "Vois-tu, le chat c'est gros. La souris, c'est petit.

    Eh bien ? " Et Jeanne alors, en se grattant la tête,

    Reprit : "Si la souris était la grosse bête,

    A moins que le Bon Dieu là-haut ne se fachât,

    Ce serait la souris qui mangerait le chat."

     

    Victor Hugo

     

    (photo Flickr)


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  • "J'entends mon bien-aimé ! Voici qu'il vient,
    bondissant sur les montagnes, sautant sur les collines.
    Mon bien-aimé est semblable à la gazelle, ou au faon des biches.
    Le voici qui s'arrête, derrière notre mur, il regarde par la fenêtre, il épie par le treillis.
    Mon bien-aimé a pris la parole,
    il m'a dit : "Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens !"
    Car voici que l'hiver est fini ; la pluie a cessé, elle a disparu.
    Les fleurs au pays sont apparues, le temps des chants est arrivé ;
    et la voix de la tourterelle s'est fait entendre dans nos campagnes ;
    le figuier a formé ses fruits naissants ;
    la vigne en fleur a donné son parfum,
    Lève-toi mon amie, ma belle, et viens !
    Ma colombe, qui te tiens dans la fente du rocher, dans l'abri des parois escarpées,
    montre-moi ton visage, fais-moi entendre ta voix ;
    car ta voix est douce, et ton visage charmant...
    ...Mon bien-aimé est à moi, et je suis à lui ;
    il fait paître son troupeau parmi les lis.
    Avant que souffle la brise du jour, et que l'ombre fuie,
    reviens !...
    Sois semblable, mon bien-aimé à la gazelle
    ou au faon des biches, sur les montagnes ravinées.

                                                         Le Cantique des Cantiques (Poème II L'épouse)


    (Gorges de l'Ardèche et bleuets sauvages) photos eva baila ©


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