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Noirlac, le cloître et l'abbaye.
"Tu rêveras que ta maison n'a plus de vitres.
Tu es impatient de t'unir au vent, au vent qui parcourt une année en une nuit.
D'autres chanteront l'incorporation mélodieuse, les chairs qui ne personnifient plus que la sorcellerie du sablier.
Tu condamneras la gratitude qui se répète. Plus tard, on t'identifiera à quelque géant désagrégé, seigneur de l'impossible.
Pourtant.
Tu n'as fait qu'augmenter le poids de ta nuit.
Tu es retourné à la pêche aux murailles, à la canicule sans été.
Tu es furieux contre ton amour au centre d'une entente qui s'affole.
Songe à la maison parfaite que tu ne verras jamais monter..."
René Char (Le poème pulvérisé)
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Commentaires
Il fallait la pureté du chant et du cloître pour accompagner Char.................dans "J'habite une douleur".........un poème en prose , incisif , plein de cette volonté à ne pas laisser gouverner son cœur ( notre cœur) à ces tendresses parentes de l'automne auquel elles empruntent sa placide allure et son affable agonie.
J'ai plagié Char bien sûr.
Dureté , ascèse envers soi-même................la poésie n'est pas apitoiement.
Merci pour ce très bon moment Eva.
Tiens .................dans "Lettera amorosa".................................!
"Tu es plaisir, avec chaque vague séparée de ses suivantes . Enfin toutes à la fois chargent. C'est la mer qui se fonde , qui s'invente . Tu es plaisir , corail de spasmes"
Merci Catherine, un commentaire est toujours le bienvenu... ça encourage la poursuite des billets ! Bonne soirée à vous !
3CatherineDimanche 19 Juillet 2015 à 20:26Merci Rony ! J'aime beaucoup les cloîtres... beaucoup plus que les châteaux... Bonne fin de dimanche Rony :-)
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hé bien Georges, tu nous fais cadeau d'une bien belle citation là ! Je note ! Je trouverai bien à l'illustrer un jour... Bonne fin de soirée et merci à toi :-)