• Penne est située aux confins de la Guyenne, du Quercy et du Périgord, sur la pente ensoleillée d'un coteau que couronne le dôme argenté de Peyragude, d'où l'on découvre un admirable panorama, sur les vallées du Lot et du Boudouyssou, le plateau du Pays de Serres et les "mollasses" du nord de l'Agenais.





    photos eva © octobre 2009

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    Détail au dessus de la porte.


    La "Tour d'Alaric" : cette tour, qui n'a rien à voir avec les Wisigoths en général ni avec Alaric en particulier, était l'entrée et la cage d'escalier d'une riche maison noble de la fin du Moyen Age. Le constructeur, peut-être un fonctionnaire, baillli ou capitaine de la ville, a marqué de son blason (un oiseau) le linteau de la porte. La tour était couronné de machicoulis (dont on voit encore les corbeaux), et de créneaux (qui subsistent, bouchés sous le toit actuel) : ces éléments militaires symbolisaient la puissance du propriétaire. Le large et bel escalier à vis de la tour, les fenêtres qui l'éclairent, ses portes nombreuses (dix à l'origine) reflètent le faste de la demeure.

    photos eva, octobre 2009


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  • La porte de Ferracap : Son nom proviendrait du voisinage du gibet (où les suppliciés avaient le fer au "cap", à la tête). Les mâchicoulis, au sommet de la muraille, datent du début du XXe Siècle. Mais il est possible que cette partie des remparts, soutenue par deux gros contreforts, ait formé un ensemble défensif autonome.
















































    photos eva © octobre 2009 

    documentation écrite Marcel Garrouste
    (Guide Aide-Mémoire : Penne d'Agenais, Cité royale de Guyenne, éditions FRAGILE à Gavaudun)


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  • Sur la façade de la mairie est scellée une plaque de cuivre où sont gravés le portrait et une citation du poète de langue occitane, Paul Froment :
    "Mai qu'un rei lo lauraire a dreit de se quilhar"
    "Plus qu'un roi le laboureur a le droit de se dresser"


    De l'église primitive (église du Mercadiel) démolie en 1875 pour permettre la construction de l'église actuelle (orientée surd-nord), demeurent deux chapelles du côté nord, sous  la place. Dans l'une d'elles, la plus ancienne, on peut voir des enfeux, tombeaux des familles bourgeoises de la vile.




    C'est également sous ce petit pont reliant l'hôtel de ville et la place que se trouve l'entrée des anciennes prisons, restées dans l'état d'avant la Révolution :





     





















    photos eva © 
    octobre 2009 

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