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    Lire et peindre suffisent désormais à mon bonheur… (enfin, presque ! )

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    exercice de vacances, d'après une photo de Michel Giliberti http://maia-blog.eklablog.com/nature-morte-a108902220

     

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    Sans titre-Fusion-09

     

    Mon souffle le vent me donne plus de notes que l'oiseau,

    ma vie est tissée par des illusions ;

    ma poitrine ne sait pas la cruelle déception,

    en moi la tristesse ne peut pas être sombre ;

    Douleur dans mon âme ne peut faire sa demeure.

     

    Je suis venu dans la mer voiles doucement enflées

    de foi et d'optimisme ;

    Je suis une tasse de boisson chaude ;

    Je suis le grand livre qui est la Vie,

    Une Page d'or qui peut s'afficher.

     

    Miguel Hernandez.

     


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    Varengeville, bord de falaise 3

     

    Pays de falaises blanches, où Bleu règne sur le Blanc,

    Où Blanc trace l'horizon, où Vent sculpte la roche tendre...

     

    Toi mon pays de falaises blanches où l'oiseau de mer porte sur son aile,

    Le rêve...

    Où Liberté appelle d'aussi loin le rêve, où le rêve trompe d'aussi près la couleur...

     

    Toi mon pays de l'autre bout, du bout du songe,

    Du bout de ma voilure, du bout du chemin de ma falaise...

     

    Un tout petit pas de plus, vers toi, le Pays de l'autre bout,

    Pays de l'ailleurs, pays de nulle part, pays de la sérénité...

     

    eva, texte et photo © 

     

     


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    b3a608f008836265f6a1513a7d35502c_large.jpg

     

     

    Je savais que le bout du chemin était là…

    Ce chemin si long et difficile m’avait menée à ce balcon où tu m’attendais en regardant couler en bas l’oued de la vie, tantôt asséché comme la misère, tantôt généreux comme ton amour… C’était ainsi, et il me restait l’éternité pour me reposer de tous ces pas qui m’avaient séparé de toi. Il me restait l’éternité pour compter les petits cailloux qui  avaient blessé mes pieds, mes genoux et mes illusions… Enfin libérée, j’allais dévaler librement les pentes qui s’offraient à moi… J’avais la liberté, la lumière, et l’ivresse de l’apesanteur… j’étais l’oiseau, j’étais le souffle du vent, j’étais le Bleu impalpable,  j’étais tout ce qui avait conduit mon désir ardent, tout ce que j’appelais autrefois si fort en pensant à toi…

    Après si longue attente, tu me faisais signe, là, au bord de l’humanité souffrante, tu me tendais  la main (une main imaginaire, immatérielle) et nous avons pris notre élan… et ce fut bien meilleur que tout ce que j’avais connu, bien meilleur que tout ce que j’avais imaginé…  plus fort que tout, plus fort que l’amour, plus fort que la mort, plus puissant que le désir qui emporte si loin et si haut… j’avais renoncé à tout sauf à toi, et tu m’avais attendue patiemment parce que tu savais l’éternité depuis le début, parce que tu savais le prix de l’essentiel…

    Et rien d’autre ne comptait plus désormais parce que tu étais le seul à m’attendre depuis mon commencement…

    eva  ©  2 janvier 2013 (à mon père)

    photo argentique Thami Benkirane

    un grand merci à Thami  http://benkiranet.aminus3.com/portfolio/

    http://photoeil.canalblog.com/

    http://toobanal.canalblog.com/

       


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